Yahoo Actualités PSG-Newcastle en Ligue des champions : l’arbitre VAR Tomasz Kwiatkowski suspendu après le penalty litigieux
FOOTBALL - C’est un penalty qui n’est pas resté sans conséquence. L’arbitre polonais qui officiait à la VAR, l’assistance vidéo à l’arbitrage, durant le match PSG-Newcastle qui s’est terminé sur le score de (1-1) mardi soir en Ligue des champions, a été relevé de ses fonctions par l’UEFA, apprend-on ce mercredi 29 novembre de plusieurs médias sportifs dont L’Équipe et ESPN UK.
Comme vous pouvez le voir dans la vidéo ci-dessous, au bout du temps additionnel de la seconde période, l’arbitre de champ Szymon Marciniak avait validé, après avoir été appelé par l’arbitre VAR Tomasz Kwiatkowski et avoir consulté la vidéo, une faute de main dans la surface du défenseur anglais Tino Livramento.
Le penalty avait dans la foulée été transformé, à la 98e minute, par Kylian Mbappé. Un but crucial qui a offert à son équipe le match nul et qui permet aux Parisiens de conserver de grandes chances de qualification pour les huitièmes de finale, au détriment de Newcastle.
À l’origine de ce revirement de situation, donc, on retrouve Tomasz Kwiatkowski. Celui-ci devait officier, une nouvelle fois en tant qu’arbitre VAR, lors du match de Ligue des champions de ce mercredi soir opposant la Real Sociedad et Salzbourg, mais il a été contraint de laisser sa place à l’Allemand Marco Fritz.
L’UEFA, qui n’a pas fait de commentaire officiel, reconnaît donc implicitement l’erreur de son arbitre à la vidéo. Car lors de cette action très litigieuse, sur le centre du Parisien Ousmane Dembélé, le ballon est venu heurter en premier le torse de l’Anglais Tino Livramento avant de rebondir sur son bras gauche, décollé du corps.
Les points du règlement
Mais que dit exactement le règlement de l’International Football Association Board (IFAB), qui régit les lois jeu dans le monde ?
Comme le note RMC Sport, les lois du jeu 2023-2024 ne tiennent pas compte du fait que le ballon ait touché une autre partie du corps avant de heurter ensuite le bras ou la main d’un joueur. Cette notion, en effet, n’apparaît dans le règlement actuel.
Pour les fautes de main, les seules situations mentionnées par l’IFAB sont les deux suivantes : si le ballon « touche délibérément le ballon du bras ou de la main, par exemple avec mouvement du bras ou de la main vers le ballon ».
Et pour la seconde, si un joueur « touche le ballon du bras ou de la main en ayant artificiellement augmenté la surface couverte par son corps ». L’IFAB développe : « il est considéré qu’un joueur a artificiellement augmenté la surface couverte par son corps lorsque la position de son bras ou de sa main n’est pas une conséquence du mouvement de son corps dans cette situation spécifique ou n’est pas justifiable par un tel mouvement. En ayant son bras ou sa main dans une telle position, le joueur prend le risque de toucher le ballon avec ces parties du corps et ainsi d’être sanctionné. »
Tout reste donc à l’interprétation de l’arbitre. Mais dans le cas de la position du bras de Tino Livramento, celle-ci était bien la conséquence du mouvement de son corps, ce qui n’aurait en soi pas dû constituer une faute de main. D’autant que l’intentionnalité de la main ne peut être établie, du fait du rebond antérieur sur son torse.
Dans une situation similaire, à la 71e minute, le ballon avait touché le genou puis le bras du joueur de Newcastle Lewis Miley, mais la VAR n’était pas intervenue. Les arbitres ont sans doute estimé ici que la position de son bras était bien une conséquence du mouvement de son corps et qu’il n’avait pas artificiellement augmenté la surface couverte par celui-ci.
Toujours est-il que pour Newcastle, qui a désormais de fortes chances de ne pas voir les huitièmes de finale de la Ligue des champions, aucun recours n’est possible.
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