PSG: Karchaoui, Baltimore, Prêcheur... les dossiers mercato brûlants de l'équipe féminine
Depuis quelques saisons, le scenario semble se répéter. Même si sa capitaine Grace Geyoro a prolongé en grandes pompes en septembre dernier jusqu’en 2028, le Paris Saint-Germain éprouve quelques difficultés à sécuriser certaines de ses joueuses cadres en fin de contrat. Et la saison 2023-2024 n’échappe à la règle.
Alors que cet exercice va baisser le rideau hexagonal dans deux mois (finale du championnat le 19 mai), les téléphones risquent de chauffer très rapidement, ou pas, en fonction des décisions à venir. Encore une fois, des internationales françaises sont concernées.
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Karchaoui, Baltimore, De Almeida et Picaud en fin de contrat
Sakina Karchaoui est la première dont le nom est revenu récemment, du côté de l’Espagne et Barcelone. Elément indispensable du onze titulaire et de l’équipe de France, la latérale gauche est très courtisée, mais se sent "Parisienne". Sollicité par RMC Sport, le club se dit confiant en vue d’une prolongation et espère une issue d’ici à la fin du mois de mars, comme pour Elisa De Almeida, elle aussi en fin de contrat en juin.
Autre dossier qui semble avancer plus que lentement: Sandy Baltimore. L’attaquante française est fortement convoitée par de grosses écuries européennes, notamment anglaises. Auteure de l’une de ses meilleures saisons sous le maillot parisien, Baltimore est une pièce-maîtresse du dispositif de Jocelyn Prêcheur. Après avoir été tentée de la prêter par le passé, la direction du club vient seulement de lui transmettre une première offre concrète d’après nos informations.
On peut aussi citer Constance Picaud. Un temps placée dans le costume de titulaire, la gardienne de buts a moins joué ensuite cette saison, souffrant de la concurrence de Katarzyna Kiedrzynek. Le PSG lui a fait une offre de prolongation pas suivie d’effets pour l’instant selon nos informations. Sans oublier Oriane Jean-François, toujours en phase de reprise suite à sa blessure au genou droit, dont le contrat arrive à échéance en juin.
Prêcheur également en fin de contrat
L’entraineur Jocelyn Prêcheur explique la particularité de cette période par la concurrence européenne. "Ce n’est jamais simple. Ce sont des périodes charnières. Ce sont des discussions compliquées. Ce sont toutes d’excellentes joueuses que l’on espère revoir en bleu et rouge la saison prochaine. Mais on parle de top joueuses, elles sont sollicitées, c’est aussi le milieu concurrentiel dans lequel on évolue. Cela a beaucoup changé, ce n’était pas forcément le cas il y a cinq ou dix ans."
"Maintenant il y a beaucoup de clubs compétitifs. Il faut se battre pour garder nos joueuses, et ce sont des combats qui peuvent prendre un petit peu de temps, reconnaît Prêcheur. Mais c’est pour ça que j’insiste quand l’entrainement ou le match débute, il faut rester dans l’instant présent. On ne peut pas se permettre d’avoir notre esprit ailleurs surtout sur des matches aussi importants que ceux qui vont venir."
Le technicien a raison de préciser les priorités car il n’y a pas que les joueuses qui sont et vont être un sujet dans les prochaines semaines. Successeur de son père sur le banc parisien, Jocelyn Prêcheur est également en fin de contrat en juin prochain. Celui qui a permis aux Parisiennes de repartir sur un projet de jeu dans une saison chamboulée par le déménagement au Campus (avec une période transitoire au Camp des Loges à Saint-Germain-en-Laye) a l’adhésion de son groupe. Mais pour l’instant, rien n’est acté là non plus concernant son avenir.