PSG-Fleury : les arbitres de la finale de la Coupe de France féminine cobayes d’une expérimentation

Lors de la demi-finale de la Ligue des Champions féminine entre le PSG et l’OL, au Parc des Princes, le 28 avril 2024.
FRANCK FIFE / AFP Lors de la demi-finale de la Ligue des Champions féminine entre le PSG et l’OL, au Parc des Princes, le 28 avril 2024.

FOOTBALL - C’est une grande première dans le football professionnel français. La sonorisation des arbitres sera expérimentée lors de la finale de la Coupe de France féminine entre le PSG et Fleury. La rencontre est disputée à Montpellier ce samedi 4 mai (15h).

La sonorisation, qui servira notamment pour expliquer la prise de décision des arbitres après le recours à la VAR, sera mise en place également lors des play-offs de la D1 Arkéma, les 12 et 19 mai, ainsi que lors de la finale de la Coupe de France masculine, entre le PSG et Lyon, le 25 mai à Lille.

Elle apportera « transparence et compréhension des décisions », a estimé cette semaine auprès de l’AFP Antony Gautier, le patron des arbitres français.

« Chacun accepte toujours un peu mieux ce qu’il comprend et le fait de pouvoir communiquer autour des décisions prises avec l’assistance vidéo à l’arbitrage, c’est un élément qui peut-être, selon moi, bénéfique pour le public, pour les spectateurs dans les stades, pour les téléspectateurs, parce que c’est une démarche de transparence », a développé Antony Gautier.

Si la Ligue de football professionnel (LFP) est favorable à mettre en place ce dispositif en Ligue 1 dès la saison prochaine, elle est encore suspendue à sa faisabilité technique dans les stades pour que le son soit récupéré et que l’arbitre puisse expliquer au public ses décisions.

Quatre situations bien identifiées

« Quand tout sera prêt techniquement, les arbitres qui officient dans les compétitions professionnelles le seront également. Ils sont formés à cela depuis le mois de février », a encore expliqué encore le patron des arbitres, qui voit dans la sonorisation des directeurs de jeu, un levier supplémentaire pour rendre l’utilisation de la VAR, décriée ces derniers mois, plus claire.

« Je n’ai qu’un souhait, c’est de faire tomber les barrières autour de l’arbitrage qui n’a rien à cacher. Entendre l’arbitre apporter des explications publiques sur une décision qui impacte le déroulement d’une rencontre, je suis convaincu que ça ne peut être que profitable pour celles et ceux qui suivent cette rencontre », a-t-il estimé.

Concrètement, l’arbitre de champ disposera d’un micro que son assistant VAR ouvrira à distance lorsqu’il devra expliquer sa décision. Le reste de la rencontre, ce micro demeurera fermé.

« Sont concernés par cette expérimentation les 4 cas qui existent dans le protocole de l’assistance vidéo : les buts marqués, les exclusions directes, les situations de pénalty et les éventuelles erreurs d’identité », a encore détaillé Antony Gautier.

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