PSG-Brest: très agacé, Luis Enrique regrette que Paris ait "perdu le contrôle du match"

Il n’a pas aimé le spectacle et il l’a bien fait sentir. Après le nul concédé par le PSG face au Stade Brestois, ce dimanche en clôture de la dix-neuvième journée de Ligue 1 (2-2), Luis Enrique est apparu tendu face aux médias. Le coach espagnol a semblé frustré de voir son équipe dominer la première période, puis se faire rejoindre au score lors d’une deuxième mi-temps apathique.

"Comment j'explique le scénario de ce soir? C'est simple, on a perdu le contrôle du match. Pourquoi? Parce que c'est du football, pas du basket. Donc ça peut arriver. Et c'est arrivé. Parce qu'on a joué contre une très bonne équipe", a lâché Luis Enrique sur Prime Vidéo. "Évidemment que je suis mécontent. Je n'ai pas du tout apprécié la deuxième période. Vous voudriez que je sois heureux? Nous avons perdu le contrôle du match. C'est ma réponse. Quand vous perdez le contrôle, c'est parce que vous perdez beaucoup de ballons, vous concédez beaucoup de situations. C'est une super équipe, ils auraient pu gagner le match. La même chose était arrivée au match aller à Brest (victoire 3-2 du PSG grâce à un penalty de Kylian Mbappé dans les dernières minutes)."

"Quand vous en avez parlé dans le vestiaire…"

"S'il y a des choses positives? Le but marqué sur une action qui part de Donnarumma? Non je n'ai pas le temps pour ça, a poursuivi l’entraîneur parisien. Évidemment qu'il y a des choses positives dans chaque match mais quand vous menez 2-0 à la maison, que vous en avez parlé dans le vestiaire en disant que c'était arrivé dans le passé... mais bon c'est le football."

En conférence de presse, Luis Enrique est apparu tout aussi tendu. Le technicien de 53 ans a regretté que ses joueurs ne parviennent pas à rester maîtres de la rencontre, en rappelant qu’ils avaient déjà été bousculés de la même manière au stade Francis-Le Blé fin octobre.

"En tant qu'entraîneur, on sait que ça peut arriver. Et c'était mon message à la mi-temps. Cela nous était déjà arrivé une fois (au match aller), ça s'est reproduit", rappelle-t-il. "On a perdu totalement le contrôle du match en deuxième période. Brest a dominé, ils ont eu beaucoup d'occasions, des frappes arrêtés, Gigio a été sollicité... Si on ne contrôle pas le match, on commence à souffrir. Et si l'adversaire a plus le ballon que nous, on commence à souffrir. L'objectif c'est d'avoir le ballon. Dans le cas contraire, ça offre des occasions. Il faut jouer, jouer encore durant tout le match, il n'y a rien à défendre. C'est mon message depuis le départ: il n'y a aucun doute à avoir, je n'ai pas changé. Je n'ai jamais dit à mon équipe de temporiser. Au contraire: plus d'agressivité, ayons le ballon dans le camp adverse. En deuxième période, ils ont été bien meilleurs que nous. Des ballons perdus très facilement... et des ballons perdus contre Brest, ça veut dire qu'il faut plus courir. C'est ce qu'il s'est passé. C'est très simple."

Les deux clubs se retrouveront dans dix jours en 8es de finale de la Coupe de France, le 7 février, toujours au Parc des Princes (21h10).

Article original publié sur RMC Sport