Le PS n’est «pas devant le gouvernement comme un Marsupilami qui ferait houba houba»

Le premier secrétaire du PS Jean-Christophe Cambadelis, le 11 avril 2015 à Paris

A la Fédération socialiste de Paris mardi soir, les leaders des quatre motions du congrès de Poitiers ont confronté leurs positions à deux jours du vote des militants sur les textes d’orientation de leur formation.

Ça a commencé par une blague du patron du PS parisien, Rémi Féraud : «Les journalistes pourront voir ce soir la qualité de nos débats». Sauf qu’il aura fallu attendre un moment devant l’entrée du Palais de la Mutualité que le huis-clos de cette assemblée générale de la fédération PS de Paris soit levé. Un huis-clos imposé par une des quatre motions en compétition pour le congrès de Poitiers (5 au 7 juin), celle du premier secrétaire sortant, Jean-Christophe Cambadélis. Finalement, les journalistes ont pu assister au seul débat avec les chefs de file des motions. Sans micros ni caméras.

Pourtant, il n’y avait pas grand chose à cacher ce mardi soir. On y a entendu Cambadélis répéter son tryptique «renouveau», «réussite», «rassemblement» de «tous les socialistes». Le patron du PS a ainsi exhorté les adhérents parisiens à lui offrir une «majorité stable avec un agenda net», lors du vote militant de jeudi. Sinon, le «parti» risque de «se délite(r)», martèle-t-il. Et pour répondre aux critiques d’une formation en forme de «vaisseau fantôme», il garantit aux siens qu’il ne dirigera pas un parti qui soit «le partenaire junior du gouvernement». Mais avec «une seule limite, une seule ligne rouge : que le PS ne peut pas être le parti qui renverse le gouvernement». Salve d’applaudissements. Le patron du PS, «à domicile» - il est député du 19e arrondissement de Paris - ne veut pas laisser une once d’espace à son challenger, le député de la Nièvre, Christian Paul.

Applaudissements et huées pour Christian Paul

Au micro après lui, on a ensuite entendu le chef de file de la motion «A gauche pour gagner», secouer la salle - et donc récolter applaudissements et huées. «Quand un congrès se joue à huis-clos, comment dire après aux Français qu'on veut ouvrir les portes et les (...)

Lire la suite sur Liberation.fr

Congrès PS : dites, y a quoi dans ces motions ?
Congrès PS : dites, y a quoi dans ces motions ?
Le gouvernement à quota de la plaque
Rama Yade n'aura pas la tête de Laurent Hénart
A l’UMP, vive l’armée mexicaine