«Nous sommes présents en France pour diffuser le message de Syriza»

Place de la République, à Paris, le dimanche 5 juillet, jour du référendum grec qui a vu la victoire du non.

Depuis 2012, une section locale du parti grec est implantée en France. En collaboration avec les formations de gauche radicale, ses membres dénoncent l’accord avec l’Union européenne.

Syriza s’exporte en France. Depuis 2012, une section locale du parti grec est présente dans l’Hexagone. Ses membres participent à toutes les manifestations et les rassemblements en faveur de la Grèce organisés par la gauche radicale. «Nos relations se sont renforcées avec les premiers bons résultats de Syriza et encore plus depuis janvier quand Aléxis Tsípras est devenu Premier ministre», précise Eric Coquerel, coordinateur politique du Parti de gauche. Avant tout communiqué, post de blog ou manifestation, la gauche radicale consulte ainsi Syriza France. «Nous essayons de nous accorder à chaque fois, mais nous sommes souvent sur la même longueur d’onde», poursuit-il. Membre de Syriza France depuis sa création, Manolis Kosadinos, médecin psychiatre de 56 ans, était ainsi la voix de Syriza dans le rassemblement organisé mercredi près de l’Assemblée nationale. Il explique pour Libération le rôle de Syriza France.

Dans quel but a été créée la section française de Syriza ?

Depuis 2012, nous sommes là pour faire connaître la vision de la Grèce et de Syriza. Notre vocation est de diffuser le message du parti à l’étranger. Il y a près de 35 000 Grecs en France et un important réseau associatif. Syriza, c’était l’occasion de se réunir et de tenter d’expliquer ce nouveau projet qui était en train de poindre en Grèce. Nous essayons d’intervenir directement dans la vie publique des pays où nous sommes installés par le biais de coopération mixte au sein d’associations, de collectifs… Nous participons à des réunions, des meetings, des interventions publiques pour faire entendre la voix de Syriza en France. Il y a également plusieurs collectifs sur la Grèce dont Avec les Grecs : ils comprennent une grande part des partis de gauche – de l’aile gauche du PS au NPA en passant par le Front de gauche, (...)

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