Protection. Washington ajoute les résidents de Hong Kong à sa liste de réfugiés prioritaires
Face à la reprise en main de Hong Kong par Pékin, les États-Unis considèrent désormais les habitants de la région administrative spéciale comme des candidats prioritaires au visa de réfugié. Une déclaration politique supplémentaire contre la Chine.
Le ministère des Affaires étrangères américain a annoncé, le mercredi 30 septembre, l’ajout de Hong Kong, pour la première fois, dans ses projections annuelles d’admission de réfugiés. Une décision qui confère une protection aux résidents de l’île, selon le South China Morning Post.
Ce choix, précise le quotidien de Hong Kong, fait suite à une série de mesures prises par Washington en réponse à la nouvelle et très stricte loi sur la sécurité nationale adoptée en juin dernier, et à la répression croissante qui menace les militants prodémocratie dans l’ancienne colonie britannique.
De nombreux activistes ont quitté le territoire depuis l’entrée en vigueur de cette loi, trouvant refuge à Taïwan, au Royaume-Uni, et récemment aux États-Unis.
Des militants prodémocratie qualifiés de séparatistes
En août dernier, la Chine a arrêté une douzaine de personnes, dont au moins un militant prodémocratie, au moment où elles tentaient de fuir Hong Kong par bateau, rappelle le South China Morning Post.
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Âgés de 16 à 33 ans, ils sont retenus dans un centre de détention, en Chine, depuis le 23 août. Leur crime : avoir franchi illégalement la frontière.
La chef de l’exécutif de Hong Kong, Carrie Lam, a justifié la détention en affirmant qu’il s’agissait de fugitifs, écartant délibérément le terme “militants
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