Prométhée sur TF1 : "Elias va prendre de l'ampleur au fil des épisodes" révèle Samy Seghir

T.Langro / UGC / TF1
T.Langro / UGC / TF1

Qui est réellement Prométhée ? D'où vient-elle ? Et de quelle manière est-elle liée au meurtre survenu non loin de l'endroit où elle a été retrouvée ? Ce sont les questions qui animent les héros et les téléspectateurs de la nouvelle série fantastique de TF1 avec Odile Vuillemin, Fantine Harduin, Marie-Josée Croze et Thomas Jouannet.

Et pour mener l'enquête, Elise, incarnée par Camille Lou, est épaulée par Elias, un jeune inspecteur de police interprété par le comédien Samy Seghir, qui a fait un joli bout de chemin depuis Michou d'Auber et Neuilly sa mère, et qui s'est récemment illustré dans les séries Ils étaient 10, Syndrome E et Sentinelles.

Alors que TF1 diffuse ce soir les épisodes 3 et 4 de Prométhée, Samy Seghir s'est confié à notre micro à propos de ce qui lui a plu dans cette série pas comme les autres, qui mêle polar et fantastique, de sa collaboration avec Camille Lou, de ce qui attend son personnage dans la suite de la série. Et est revenu pour nous sur ses précédentes expériences de tournage, notamment avec Pascal Laugier.

AlloCiné : Qu’est-ce qui vous a séduit dans le scénario de Prométhée et dans le rôle d’Elias ?

Samy Seghir : Je crois que j’avais envie de jouer un flic. Il me semble que c’est la première fois que je joue un policier à l’écran, cette idée me plaisait bien. Et puis le duo de flics de la série marche bien. Je ne connaissais pas Camille Lou, mais même à l’écriture, ce duo masculin-féminin me paraissait intéressant à jouer, car ils ont l’un et l’autre leurs propres problématiques.

Et c’est devenu encore plus intéressant sur le tournage car on a appris à se connaître avec Camille. Ça a tout de suite collé entre nous. Elle m’a fait découvrir la région, car elle habitait pas très loin d’où on tournait, donc c’était génial.

Le côté fantastique de l’intrigue, qu’on voit encore trop peu en France, était-il également une motivation pour vous ?

Oui, vraiment. Ce pari d’y aller à fond dans le fantastique, personnellement, je n’ai jamais vu ça en France. Et je trouve ça très fort. Les auteurs ont réussi à mêler une enquête, dans laquelle mon personnage est un peu plus présent, et de vrais éléments de fantastique. Déjà sur le papier, ça donnait très envie.

Et avez-vous le sentiment qu’il était temps que le fantastique ne soit plus réservé aux anglo-saxons et que la France n’ait plus peur de s’y aventurer, même si on sait que c’est souvent une question de moyens ?

Oui, il était temps. Mais en tournant Prométhée, je n’ai pas eu l’impression qu’on avait des moyens colossaux, j’espère que la production ne m’en voudra pas de dire ça (rires). C’est surtout du savoir-faire en fait, et il y en avait sur le tournage avec Christophe Campos, qui m’a super bien dirigé.

J’appréhendais un peu le côté enquête, j’avais peur que ce soit répétitif, qu’on soit surtout là pour relater l’avancement de l’affaire et répéter des faits qu’on avait déjà vu, mais en fait pas du tout. Je n’ai pas eu cette impression-là sur le tournage et j’espère que ça se ressentira à l’écran.

Dans les premiers épisodes, Elise et Elias forment un duo soudé, ils avancent dans le même sens pour comprendre de quelle manière Prométhée est liée au meurtre de Léa Vasseur. Mais des tensions vont commencer à apparaître entre eux au fil des épisodes. Comment teaseriez-vous ce qui attend votre personnage dans la suite de la série ?

Elias va prendre de l’ampleur au fil des épisodes, autant dans sa relation avec Elise que dans l’enquête. Il voit que sa collègue est un peu trop dans le personnel, par rapport à sa soeur, et qu’elle n’écoute pas tellement ses collègues.

Les pouvoirs de Prométhée donnent lieu à quelques effets spéciaux et cascades. Regrettez-vous qu’Elias n’ait pas eu une face à face un peu musclé avec Prométhée pour pouvoir faire des cascades ?

Un peu (rires). Mais sur l’un des premiers jours de tournage, Fantine a eu un accident, et ça a décalé tout le plan de travail. Donc je me dis que si j’étais confronté à ce genre de problèmes je serais bien paniqué (rires). Il y a une part de fantastique de faire des effets spéciaux, des séquences sur fond vert, des cascades, c’est toujours palpitant et excitant. J’ai fait des cascades sur d’autres projets mais là je savais que ce n’était pas la partition que j’avais à jouer avec Elias.

La fin de la série est plutôt ouverte, et on sait que les auteurs ont envie d’une saison 2. Etes-vous partant pour rempiler ?

Oui, sans hésiter.

L’an dernier, on vous a vu dans Syndrome E sur TF1, qui n’a pas marché autant qu’on aurait pu le souhaiter vu la qualité de la série. Comment analysez-vous ce semi-échec ? Pensez-vous que la série était peut-être trop sombre, trop extrême pour le public de TF1 ?

Je ne l’ai pas analysé en échec car je savais que c’était un des premiers gros projets de la réalisatrice, Laure de Butler, qui y avait mis tout son coeur. Et quand j’ai vu le produit fini je me suis dit que c’était vraiment canon pour une série française. Le tournage au Canada, au Maroc, on voit rarement ça dans les séries françaises. Et il y avait une vraie ambiance thriller et un peu fantastique.

Mais, malheureusement, les échecs, ça arrive. On peut y mettre tout notre coeur, tout l’argent qu’on veut, si c’est pas le bon moment, on ne peut rien y faire.

Vous avez été dirigé par Pascal Laugier dans Ils étaient 10. Quel souvenir gardez-vous de ce tournage et de cette collaboration avec lui ?

Ça reste une bonne expérience. Je ne connaissais pas Pascal, et je pense que ça a dû être compliqué pour lui de gérer dix comédiens sur un tournage tous les jours. Il faut aimer les acteurs (rires). Mais c’était une super expérience, on a tourné en Guadeloupe, on est resté quatre mois là-bas.

Et je trouvais intéressant de revisiter en mode slasher Agatha Christie, que j’avais lue à l’école. Et c’était super pour moi de jouer avec Samuel Le Bihan, Romane Bohringer, Manon Azem. Pascal a vraiment apporté sa patte, son univers. Il m’a donné pas mal de références sur le tournage. Le slasher, l’horreur c’est vraiment son truc.

Une saison 2 de Sentinelles va entrer en tournage en avril. Allez-vous rempiler dans le rôle de Djibril ?

Oui, on va tourner cette saison 2 à partir du mois de septembre. Et le sujet ce sera l’Ukraine normalement. Je n’ai pas énormément d’infos pour le moment, je n’ai rien lu. Sur le principe, je pense qu’on retrouvera le même groupe de personnages, mais je ne sais pas si tout le monde va rempiler.

Avez-vous d'autres projets dont vous pouvez nous parler ?

J’ai tourné dans Meurtres sur la Côte fleurie pour France 3, avec Nicolas Gob. C’était très cool. Je joue encore un flic dans ce téléfilm, mais c’est un autre type de flic, c’est différent de Prométhée.

Vous avez connu un gros succès au cinéma avec Neuilly sa mère en 2008. Avez-vous envie de revenir vers la comédie pure ?

Pourquoi pas. Il y a énormément de comédies qui voient le jour en France, mais je n’ai pas eu énormément de propositions dans ce genre-là à vrai dire. Donc pourquoi pas, je suis ouvert à tout en tout cas.

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