Les projets fous pour refroidir la terre

Plus une surface est claire, moins elle absorbe le rayonnement solaire, dont les infra­rouges responsables de la chaleur. L’asphalte noir possède ainsi un albédo de 0,15, ce qui signifie qu’il réfléchit 15 % des rayons du Soleil mais qu’il en absorbe 85 %. En comparaison, l’albédo de la couleur blanche est de 0,9. Des chercheurs de l’université de Concordia (Canada) ont calculé que si l’on repeignait en blanc tous les toits et trottoirs présents sur la Terre en cinquante ans, cela permettrait de diminuer le recours à la climatisation et d’éviter ainsi l’émission de 130 à 150 milliards de tonnes de CO2.

Le plus

Cela fonctionne au moins partiellement. Au Pérou, un ingénieur a repeint une montagne à la chaux, permettant de limiter la fonte des glaces. À Milan, en Italie, en remplaçant le revêtement des surfaces marron/gris par du blanc, la température moyenne de la ville a diminué de 0,4 à 0,8 °C.

Le moins

D’après la Royal Society britannique, ce projet est trop coûteux (300 milliards de dollars) et la superficie concernée trop petite (0,05 % de la surface terrestre) pour garantir un refroidissement du globe.

L’olivine est une roche verdâtre riche en silice et en magnésium qui se forme lors d’éruptions volcaniques. L’ONG ­Vesta propose d’en recouvrir 2 % des plages du monde dans le but d’absorber 100 % des émissions humaines de dioxyde de carbone (CO2). Et ce, en mettant en œuvre un processus appelé « altération forcée », qui consiste à provoquer une réaction chimique pour transformer (...)

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