Professeure agressée au couteau dans le Maine-et-Loire : le lycéen de 18 ans mis en examen pour trois tentatives d’assassinat

Une vue de l’entrée du lycée de l’Hyrôme, à Chemillé-en-Anjou dans le Maine et Loire, où une enseignante d’anglais a été attaquée au couteau par son élève le lundi 27 mai 2024.
GoogleMaps Une vue de l’entrée du lycée de l’Hyrôme, à Chemillé-en-Anjou dans le Maine et Loire, où une enseignante d’anglais a été attaquée au couteau par son élève le lundi 27 mai 2024.

FAITS DIVERS - Il est soupçonné d’avoir agressé sa professeure d’anglais à l’arme blanche. Un lycéen de 18 ans a été mis en examen et écroué de mercredi 29 mai pour trois tentatives d’assassinat contre une enseignante et deux élèves, après une agression au couteau en plein cours lundi dans un lycée du Maine-et-Loire, a déclaré Éric Bouillard, le procureur de la République d’Angers.

L’élève a été mis en examen par le juge d’instruction car il revendiquait « une intention de tuer », a ajouté à la presse Eric Bouillard. « C’était pour lui le moyen de mettre fin à une pression qu’il ressentait, il avait envie aussi de savoir ce que c’était de tuer quelqu’un », a-t-il poursuivi.

Un « acte prémédité » de la part de cet élève

Lundi peu avant 10 heures, le jeune homme, inconnu de la justice et qui ne s’était jamais fait remarquer dans son lycée de Chemillé-en-Anjou (Maine-et-Loire), a soudainement agrippé par-derrière sa professeure d’anglais, lui entaillant la joue avec un couteau qu’il avait apporté dans son sac. Après l’agression, il s’est enfui en abandonnant son arme, passant par une fenêtre avant d’être rapidement interpellé par la police municipale.

Selon le procureur, qui est revenu sur le déroulé des faits, après avoir reçu un coup au visage, l’enseignante « va se mettre en protection » et « penser à la protection des autres élèves ».

Avant que les lycéens ne parviennent à sortir dans le couloir, « un premier élève va être victime d’une tentative de coup de couteau », qu’il parvient à esquiver. L’agresseur « va ensuite s’en prendre à un deuxième élève, qui va se protéger avec une chaise, qui va être visé à six ou huit reprises », a ajouté Eric Bouillard.

Il s’agit d’un « acte prémédité » de la part de cet élève qui n’avait « jamais été signalé à l’autorité judiciaire mais dont on va découvrir qu’on avait remarqué un comportement particulier, un peu bizarre » chez lui, a-t-il également dit, tout en précisant que le jeune homme ne ciblait pas spécifiquement cette enseignante

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