Les producteurs français de spiritueux sous la menace des sanctions chinoises

Alors que la Chine menace de déposer une plainte auprès de l'OMC contre les taxes européennes sur les voitures électriques chinoises, les fabricants français d'alcools forts craignent pour leur part que les tensions économiques sino-européennes ne mettent leur secteur en péril.

Le contexte est très difficile pour les fabricants français de spiritueux. Leurs exportations sont en berne et la consommation d’alcools forts est repartie à la baisse après le rebond post-Covid-19. Partout les voyants sont au rouge.

Les ventes se tassent

C’est avec l’air grave, mais pas désespéré que Jean-Pierre Cointreau, président de la Fédération française des spiritueux (FFS) qui représente 250 entreprises, dont 95% de PME, a présenté les chiffres de 2023. Et ils ne sont pas bons. Les problèmes se situent à l’international où part la moitié de la production française, mais aussi sur le marché domestique qui comprend la grande distribution et les cafés-hôtels-restaurants (CHR). Face à la baisse de leur pouvoir d’achat, les consommateurs français ont éliminé certains achats considérés comme non indispensables, dont les alcools forts. Avec des effets immédiats sur le chiffre d’affaires les entreprises des spiritueux. Près de deux tiers d’entre elles déplorent en début de cette année une fragilisation de leur trésorerie.

La consommation repart à la baisse

L’export s’essouffle

Une enquête antidumping chinoise toujours en cours


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