Producteur tabassé : les policiers avouent que les coups étaient injustifiés

Les gardes à vue des quatre policiers ont été prolongées (photo d'illustration).

VIDÉO. Le procureur de Paris requiert la mise en examen des quatre policiers mis en cause et pour trois d'entre eux, un placement en détention provisoire.

Une semaine après le passage à tabac d'un producteur de musique à Paris, samedi 21 novembre, les quatre policiers (un brigadier et trois gardiens de la paix) mis en cause ont été déférés devant la justice, dimanche 29 novembre. Lors de sa conférence de presse, le procureur de la République de Paris, Rémy Heitz, a annoncé que le parquet a requis la détention provisoire (pour « éviter un risque de concertation entre les auteurs ou de pressions sur les témoins ») et la mise en examen pour trois des quatre policiers, pour les chefs de « violences volontaires par personne dépositaire de l'autorité publique, avec arme, en réunion, avec des propos à caractère raciste », « faux en écriture publique », « violation de domicile par personne dépositaire de l'autorité publique » et « dégradation de biens ».

Pour le quatrième policier, qui a lancé une grenade lacrymogène, la mise en examen a aussi été requise, pour « violences volontaires par personne dépositaire de l'autorité publique, avec arme, en réunion » et « dégradation de biens ». La mise sous contrôle judiciaire a été requise. Un juge d'instruction va désormais mener l'enquête.Le magistrat instructeur doit décider s'il suit les réquisitions du parquet.

Durant leurs auditions, les trois policiers ont indiqué que leurs coups n'étaient pas justifiés par les agissements de Michel Z., mais seulement guidés par la peur, a rapporté le procureur de Paris. En effet, ils ont indiqué avoir paniqué en raison du local dont il [...] Lire la suite

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