Les proches d'Antoine Alléno font part de leur "vive émotion" après la remise en liberté du chauffard

Une décision de justice qui suscite la consternation. Dans un communiqué transmis à BFMTV, l’association Antoine Alléno a fait part de sa "vive émotion" en apprenant la remise en liberté du chauffard qui a fauché et tué le fils du chef étoilé Yannick Alléno, le 8 mai 2022, à Paris.

Défavorablement connu des services de police, l'auteur des faits, qui conduisait sous l'emprise de stupéfiants, avait été mis en examen et placé en détention provisoire. Mais comme l'a révélé BFMTV jeudi, le chauffard a été remis en liberté et placé sous contrôle judiciaire le 10 septembre dernier, conformément au délai classique de quatre mois de détention provisoire en matière délictuelle.

C'est ce point précis que l'association critique ouvertement: "L’association tient à préciser que cette remise en liberté ne relève en aucun cas de la responsabilité des juges mais de la responsabilité directe du législateur français."

"Dans de telles circonstances, l’Association regrette que la loi française ne permette pas de maintenir en détention provisoire l’auteur des faits jusqu’au procès", poursuit l'association dans son communiqué.

Une détention qui s'est poursuivie jusqu'au 15 décembre

En raison d'une condamnation de quatre mois de prison qu'il devait purger avant l'accident qu'il a causé avec un véhicule volé, le suspect est resté en détention jusqu'au 15 décembre.

De leur côté, les autorités poursuivent leur enquête sur la mort d'Antoine Alléno, qui devrait aboutir à un procès, dans le courant de l'année 2024.

L’Association Antoine Alléno conclut son communiqué en affirmant qu'elle se mobilise pour "faire évoluer la loi pour que de telles tragédies ne se reproduisent plus", et que "les familles des victimes soient mieux accompagnées".

Article original publié sur BFMTV.com