Proche-Orient : Emmanuel Macron réitère le soutien de la France à une "Autorité palestinienne renforcée"

Le président de la République a reçu ce vendredi 24 mai les chefs de la diplomatie de quatre pays arabes pour faire un point sur la "situation au Proche-Orient". Il a notamment appelé à un cessez-le-feu à Gaza en s'opposant aux opérations israéliennes à Rafah.

À peine rentré de Nouvelle-Calédonie, Emmanuel Macron fait le point sur le Proche-Orient. Le président de la République a reçu ce vendredi 24 mai des membres du groupe de contact de la Ligue arabe et de l’Organisation de la coopération islamique. L'objectif selon l'Élysée: "endiguer l'extension du conflit" au Proche-Orient et trouver les "conditions d'une paix durable dans la région".

Aux côtés du Qatari Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani, du Saoudien Fayçal ben Farhane, de l'Égyptien Sameh Choukry et du Jordanien Ayman Safadi, Emmanuel Macron a évoqué "la mise en oeuvre de la solution des deux États, seule à même de garantir la paix et la sécurité de l’État d'Israël et de répondre aux aspirations légitimes des Palestiniens".

D'après un communiqué de l'Élysée, "le Président de la République a réitéré le soutien de la France à une Autorité palestinienne renforcée et à son retour dans la bande de Gaza avec le soutien de la communauté internationale".

Une discussion qui intervient deux jours après la décision de trois pays européens de reconnaître l'État de Palestine, fustigée par Israël en pleine guerre à Gaza contre le Hamas.

La reconnaissance d'un État palestinien "n'est pas un tabou pour la France" mais Paris estime que les conditions ne sont pas réunies "à ce jour pour que cette décision ait un impact réel" sur le processus visant la solution à deux États, avait réagi le chef de la diplomatie française.

Emmanuel Macron a également profité de cette réunion pour rappeler la position de la France sur le conflit dans la bande de Gaza. Il s'est dit opposé aux opérations israéliennes à Rafah, a appelé à un cessez-le-feu immédiat et durable à Gaza et à la libération de tous les otages.

La France compte encore deux ressortissants parmi eux, le troisième, Orión Hernández-Radoux, ayant été retrouvé mort par l'armée israélienne.

Ils ont aussi échangé à l'Élysée sur "l'ensemble des leviers qui pouvaient être activés afin d'obtenir la réouverture de tous les points de passage" vers Gaza et examiné comment "augmenter et approfondir leur coopération en matière d'aide humanitaire".

Article original publié sur BFMTV.com