Procès du violeur de la Sambre : « Il est possible de croire en la sincérité » de Dino Scala

« Compulsion et raptus. A écouter le docteur Paul Bensussan, expert-psychiatre, au départ, on se dit que Dino Scala est rhabillé pour l’hiver. Et bien non, même si le début de son rapport mettait en exergue sa capacité à construire ses crimes ou parfois d’être emporté par une tentation imprévue, il apporte beaucoup de mesure. Il explique que si Dino Scala conteste certains faits, il est possible de croire en sa sincérité puisqu’il n’a aucun bénéfice à le faire. En effet, il reconnaît 40 viols et agressions sexuelles sur 56, et il encourt dans tous les cas la même peine : vingt ans de réclusion criminelle.

 

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Quelques dents grincent dans la salle. L’expert persiste nous expliquant que l’accusé n’est atteint d’aucune maladie mentale et qu’il est un homme d’une incroyable banalité. « L’homme moyen » décrit au début du procès par les enquêteurs de la police judiciaire de Lille réapparaît de nouveau. Rien de rassurant que « l’homme moyen » soit capable de commettre autant de crimes et délits et même certains autres que l’enquête ne lui reproche pas.

Les autres experts n’ont pas daigné se déplacer. Le Nord dispose d’excellents experts psychologues mais certains ont eu l’idée d’aller à Versailles ou Paris chercher des stars qui ne nous feront pas l’honneur de soutenir leurs rapports. L’expertise psychologique est pourtant essentielle dans ce dossier. Puisque Scala n’est pas malade, p...


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