Le procès du quadruple meurtre de la famille Troadec s'ouvre aux assises de Nantes

Quatre ans et demi après le quadruple meurtre de la famille Troadec à coups de pied de biche, Hubert Caouissin comparait mardi devant la cour d'assises de Loire-Atlantique, où ses avocats auront fort à faire pour lui éviter la réclusion à perpétuité.

Quatre ans et demi après le quadruple meurtre de la famille Troadec à coups de pied de biche, Hubert Caouissin comparait mardi devant la cour d'assises de Loire-Atlantique, où ses avocats auront fort à faire pour lui éviter la réclusion à perpétuité. Après le tirage au sort des jurés, la première journée d'audience de ce procès de trois semaines doit être consacrée à la personnalité de la compagne de M. Caouissin, Lydie Troadec, qui comparaît libre et encourt trois ans de prison et 45.000 euros d'amende pour modification de scène de crimes et recel de cadavre.

Ce n'est que mercredi que la cour se penchera sur le profil du principal accusé, ancien ouvrier chaudronnier de l'arsenal de Brest, obsédé au moment des faits par son beau-frère Pascal Troadec, qu'il accusait d'avoir volé un trésor familial de lingots d'or. Un homme à la personnalité "mystérieuse", selon Me Cécile de Oliveira, avocate des parties civiles. Un "monsieur tout le monde qui n’avait pas vocation à devenir (...) un meurtrier", rectifie son avocat Me Thierry Fillion.

La fin de la première semaine sera consacrée aux auditions des enquêteurs et des parties civiles. La cour entendra notamment Martine V., la première à contacter la gendarmerie le 23 février 2017, après plusieurs jours sans nouvelles de sa sœur et de son beau-frère, Brigitte et Pascal Troadec, 49 ans tous les deux. Leurs enfants Charlotte (18 ans) et Sébastien (20 ans) étaient eux aussi injoignables. Au domicile familial, un pavillon d'Orvault, dans la banlieue nantaise, la police avait découvert des traces de sang et plusieurs membres de la famille avaient immédiatement orienté les enquêteurs vers Hubert Caouissin et sa compagne.

"Délire chronique"

M. Caouissin, 50 ans, ne doit être entendu(...)


Lire la suite sur Paris Match