Le procès des attentats de janvier 2015 suspendu au test Covid d'un accusé

Après trois semaines de débats, la cour d'assises spéciale de Paris a suspendu jeudi le procès des attentats de janvier 2015, au moins jusqu'à vendredi, en raison d'une suspicion de contamination au Covid-19 chez l'un des accusés. Un test va être fait.

Après trois semaines de débats, la cour d'assises spéciale de Paris a suspendu jeudi le procès des attentats de janvier 2015, au moins jusqu'à vendredi, en raison d'une suspicion de contamination au Covid-19 chez l'un des accusés, pris d'un malaise dans le box.

La crise sanitaire va-t-elle s'inviter au procès historique des tueries de Charlie Hebdo, Montrouge, et de l'Hyper Cacher ? Depuis le 2 septembre, l'ombre de l'épidémie planait sur les débats, malgré l'obligation permanente du port du masque pour les participants.

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Jeudi, l'ombre s'est faite plus menaçante, après le malaise de Nezar Mickaël Pastor Alwatik, poursuivi avec 13 autres personnes pour son soutien logistique présumé aux frères Saïd et Chérif Kouachi et à Amédy Coulibaly, auteurs des attentats qui ont fait 17 morts.

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Cet accusé "étant indisposé, il a été renvoyé vers la maison d'arrêt pour qu'il puisse être examiné sur un plan médical", a annoncé le président de la cour, Régis de Jorna, en début d'après-midi, avant de suspendre l'audience jusqu'à vendredi matin.

Selon l'une de ses avocates, Me Marie Dosé, il va "subir une batterie de tests, dont celui du Covid-19", dans le cadre d'un processus accéléré.

Nezar Mickaël Pastor Alwatik, 35 ans, était apparu malade jeudi à l'ouverture de l'audience. Ses avocats avaient obtenu une première suspension de deux heures en milieu de matinée, alors qu'il se trouvait tête baissée dans le box. "Il est en train de vomir", avait expliqué Me Dosé.

A la reprise des débats, la cour a finalement décidé de reporter les auditions prévues jeudi après-midi, dans l'attente des(...)


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