Prix de l'essence : nouvelles tensions à la pompe

Redescendu autour de 75 dollars cet été, le cours du pétrole repart à la hausse. Le prix du Brent, le pétrole de la mer du Nord, dépasse allègrement les 90 dollars, soit son plus haut niveau depuis le mois de novembre 2022. L’Agence internationale de l’énergie (AIE) prévoit, phénomène rare, une « pénurie de l’offre » de pétrole sur les trois derniers mois de l’année. La raison ? Les récentes décisions de l’Arabie et de la Russie de réduire leur production d’or noir qui devraient se traduire par un déficit d’un million de barils par jour pour les membres de l’Opep (Organisation des pays exportateurs de pétrole). « Cette pénurie reste peu probable car, dans le même temps avec 103 millions de barils de pétrole par jour, le monde bat des records historiques de consommation », souligne Olivier Gantois, président de l’Ufip EM (Union des fabricants de l’industrie pétrolière énergies et Mobilités).

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Le prix à la pompe s’affole

En attendant, en France, le prix à la pompe s’affole. Le SP95 ou le diesel ont pris une vingtaine de centimes en un mois. Les prix se rapprochent des 2 euros le litre pour le SP95. Cette fois, le gouvernement ne va plus accorder de ristourne après les 8 milliards de « cadeaux » de 2022 (18,30 puis 10 centimes de remise par litre), à cause de la fin actée du « quoi qu’il en coûte » et aussi de la nécessaire décarbonation. Bercy demande désormais aux distributeurs de four...


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