Prix de l'humour politique 2016 : Bruno Le Maire grand gagnant

AFP

Les hommes politiques peuvent être drôles parfois, mais c'est souvent malgré eux. Aujourd ‘hui Bruno Le Maire en fait les frais.

Mon intelligence est un obstacle. C'est grâce à cette phrase que Bruno Le Maire, candidat à la primaire de droite pour la présidentielle de 2017, remporte le Grand prix 2016 du Press Club, humour et politique.

Les récompenses

Ce prix, créé en 1988 et décerné par un jury de journalistes et d'humoristes présidé par Jean Miot, ancien président de l'AFP, sera remis ce soir à Bruno Le Maire dont la fameuse phrase lui vaut également le prix des internautes. Il l'a prononcée lors d'un entretien au Point daté du 20 février.

Il succède à l'ancien président Nicolas Sarkozy qui avait gagné le prix en 2015 pour sa phrase : “Pour désespérer de François Bayrou, encore faudrait-il que j'aie un jour placé de l'espoir en lui”.

Jean-Marie Le Guen, secrétaire d'Etat aux relations avec le Parlement recevra le Prix spécial du jury pour sa formule “Le PS ne travaille jamais pour rien ; surtout quand il travaille”.

Le Prix de l'encouragement sera attribué à Patrick Kanner, le ministre des Sports pour la petite phrase prononcée à propos de Michel Platini “Sa fin de carrière est aujourd'hui terminée” et celui de la persévérance à l'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin : “Les centristes sont tellement nombreux qu'on en trouve toujours un avec lequel être d'accord”.

Les “hollanderies”

François Hollande rafle cette année encore le Prix exceptionnel pour ses nombreuses “hollanderies” : « L'afflux des migrants est une situation exceptionnelle qui va durer”; “Entre ceux qui ne veulent rien faire et ceux qui veulent tout défaire, nous, nous allons bien faire”; “Cela va mieux ; même la météo va mieux !” mais aussi “Parfois les mous peuvent atteindre la perfection”

Dans la catégorie tweet politique, un autre candidat à la primaire de droite Jean-François Copé est récompensé pour son message posté le jour du départ du gouvernement de Christiane Taubira : “Pour une fois où je n'avais pas demandé sa démission !”.