Prix Bayeux des correspondants de guerre : à la rencontre des grands noms du journalisme

Etre pris au mot. Littéralement. Comme le souligne le maître de cérémonie, Nicolas Poincaré. "On envoie des journalistes à la guerre mais on refuse que son équipe administrative sorte de Strasbourg", dit-il, avec son humour corrosif habituel, en faisant allusion à la chaîne de télévision franco-allemande, Arte. De toute façon, qui peut arrêter les reporters de guerre? Certainement pas un microbe, aussi mondial soit-il, comme le Covid-19. Pour cette vingt-septième édition du Prix Bayeux Calvados-Normandie présidée par Ed Vulliamy, ils ont donc une nouvelle fois répondu présents en participant pour parler de leur métier. Et les Bayeusains le leur rendent bien. Si les organisateurs du prix se sont mis au goût du jour des mesure sanitaires indispensables pour se préserver de l'épidémie, les habitants de Bayeux, et parfois de bien plus loin, le visage masqué, n'ont pas lâché ce rendez-annuel et sont venus quasiment tout aussi nombreux que les années précédentes.

Le maire Patrick Gomont confirme. "Nous nous sommes posés de questions, forcément, mais nous sommes très attachés à cet événement parce que pendant toute cette période Covid, les conflits ne se sont pas arrêtés et cela reste notre devoir de le rappeler." Jean-Léonce Dupont, président du conseil départemental du Calvados, détaille le processus de réflexion : "Nous avons imaginé trois scénarios possibles dont une minimaliste sur Internet et on a fini par préférer ce qui fait aussi l'ADN de ce prix, le public mais avec une ...


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