La prise d'AINS peut entraîner de graves complications infectieuses, alerte l'ANSM

En effet, alors même que les AINS comme l'ibuprofène (Nurofen, Advil, Upfen Antarene) ou le kétoprofène (Profeni, Toprec, Ketum) ont les médicaments les plus utilisés en automédication en cas de fièvre ou de maux de gorge, ils pourraient favoriser de graves complications infectieuses. "Ces complications peuvent survenir y compris en cas de co-prescription d’antibiotiques", ajoute l'agence sanitaire. Leur prise peut également masquer les symptômes et ainsi conduire à un retard de diagnostic et donc de prise en charge du patient.

Dans un contexte de recrudescence des infections invasives à streptocoques A, l'ANSM rappelle les règles de bon usage de ces médicaments.

⚠️Anti-inflammatoires non stéroïdiens : de nouveaux cas de complications infectieuses graves nous ont été rapportées par @Reseau_CRPV

✔️Dans le contexte recrudescence des infections à streptocoques A, nous rappelons les règles de bon usage des AINS : https://t.co/JoUuAl1m3C pic.twitter.com/7siiG80dvX

— ANSM (@ansm) May 2, 2023

Privilégier le paracétamol

En avril 2020 déjà, des complications sérieuses a streptocoques et à pneumocoques avaient été recensées chez des enfants et des adultes ne présentant, a priori, aucun facteur de risque avant la prise d'AINS. "C’est pourquoi nous rappelons que dans un contexte de douleur et/ou fièvre, notamment en cas d’infection


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