Prise à partie par Michel Sardou en plein concert, Sandrine Rousseau n’est pas rancunière

Sandrine Rousseau sur le plateau de Sud Radio ce lundi 18 mars.
Capture Sud Radio Sandrine Rousseau sur le plateau de Sud Radio ce lundi 18 mars.

POLITIQUE - Non, elle ne lui en veut pas plus que ça. La députée de Paris Sandrine Rousseau a été interrogée ce lundi 18 mars sur Sud Radio au sujet des railleries prononcées à son endroit par Michel Sardou lors de son concert samedi soir à Paris. Et pour l’élue écolo, il n’y a pas de quoi fouetter un chat, mais plutôt matière à se féliciter d’une page qui se tourne.

« Ça m’est arrivé, comme tout le monde, dans ma jeunesse, de terminer des soirées sur Les Lacs du Connemara », a d’abord admis Sandrine Rousseau, avant de s’exprimer sur la sortie du chanteur en introduction de sa chanson « Je vais t’aimer », dont les paroles ne pourraient, selon lui, plus être écrites aujourd’hui (à cause des féministes de la trempe de Sandrine Rousseau, bien évidemment).

« Désolée Michel »

« J’ai compris dans les articles, suite à ce concert, que même une partie de son public était un peu gênée par ses déclarations, et je voudrais dire qu’il y a une forme de résistance à ce qui est en train de se passer, ce qui est une forme de révolution douce, très profonde, dans la société », a réagi la députée de Paris, au sujet des « changements de rapports hommes-femmes ». Raison pour laquelle elle considère que la pique de Michel Sardou constitue une forme de chant du cygne prouvant que les choses évoluent dans le bon sens.

« Oui il y a des zones de résistance, et Michel Sardou visiblement veut incarner ces zones de résistance… Moi je me souviens aussi de Michel Sardou qui disait “je ne passe jamais l’aspirateur, il en est hors de question, c’est ma femme et ma femme de ménage”, ce temps-là est terminé, désolée Michel, ce temps-là est fini, le temps qui arrive est un temps d’égalité, et il est bien meilleur », a-t-elle poursuivi tout sourire.

Sur le réseau social X (ex-Twitter), Sandrine Rousseau a également choisi l’ironie pour répondre à cette figure de la variété française, devenue icône de la droite réactionnaire : « moi aussi Michel, je t’aime ».

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