Prisca Thevenot enregistre une nouvelle série de démissions dans son cabinet

En un mois, la porte-parole du gouvernement a vu sept membres de son équipe quitter le navire.

Prisca Thevenot, ici en février 2024, enregitre une nouvelle série de démission au sein de son cabinet.
ALAIN JOCARD / AFP Prisca Thevenot, ici en février 2024, enregitre une nouvelle série de démission au sein de son cabinet.

POLITIQUE - Désertions au porte-parolat. Trois conseillers de Prisca Thevenot ont quitté le cabinet de la porte-parole du gouvernement, selon un arrêté publié ce samedi 27 avril au Journal officiel, portant à sept le nombre de départs dans l’équipe de la ministre en moins d’un mois.

Il a été « mis fin aux fonctions » de la conseillère spéciale de Prisca Thevenot, de sa conseillère « parlementaire et élus locaux », ainsi que de son conseiller « en charge de l’argumentaire », précise l’arrêté.

Les trois intéressés ont « déposé leur démission », selon le quotidien Libération, qui s’est fait l’écho de ces départs dès vendredi soir en faisant le lien avec « le comportement d’une porte-parole du gouvernement fragilisée par des couacs de communication ».

Nommée en janvier, la ministre avait déjà perdu début avril son conseiller « discours », mis en cause par une enquête de Mediapart révélant son « attirance » pour les idées de l’essayiste d’extrême droite Alain Soral. Puis mi-avril, ses trois principaux conseillers - directeur, directrice adjointe et cheffe de cabinet - ont claqué en même temps la porte, aussitôt remplacés par d’autres collaborateurs ministériels.

Interrogée à ce sujet le 17 avril à l’issue du Conseil des ministres, Prisca Thevenot avait balayé les rumeurs d’ambiance délétère au sein de son équipe et répondu « c’est comme un amour, la vie des cabinets est ainsi faite ». Auprès de Libération, son entourage évoque « un bloc venu ensemble dans les précédents cabinets (...) et qui repart ensemble. »

La porte-parole s’était entre-temps retrouvée au centre d’un cafouillage sur la menace terroriste, en annonçant une « tentative de passage à l’acte » durant le week-end de Pâques avant de devoir corriger ses propres déclarations lors d’un compte rendu du Conseil des ministres.

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