Les priorités patronales et syndicales pour la présidence française de l’UE

Les syndicats patronaux ont défini mardi leurs priorités pour la présidence française du Conseil de l'Union européenne (PFUE). (image d'illustration)
Les syndicats patronaux ont défini mardi leurs priorités pour la présidence française du Conseil de l'Union européenne (PFUE). (image d'illustration)

Simplification et compétitivité pour les patrons français, salaire minimum pour les syndicats européens, tel sont les priorités pour la présidence française du Conseil de l’Union européenne (PFUE) dévoilées par des acteurs du dialogue social mardi 18 janvier au soir. « Avoir la présidence, ça veut dire qu’on va pouvoir orienter le débat en fonction des priorités que nous voulons atteindre », s’est réjoui Denis Simonneau, président du groupe de travail sur la PFUE au Medef.

Mais « le premier défi, c’est de faire entendre la voix des entreprises », a tempéré Fabrice Le Saché, vice-président de l’organisation patronale, qui organisait mardi soir une « Rencontre des entrepreneurs de France » dédiée à la PFUE. « La Commission européenne actuelle n’est pas particulièrement pro-entreprises et au Parlement européen les députés ne connaissent pas forcément bien le monde de l’entreprise », a-t-il jugé.

Pour Denis Simonneau, il faut aussi que « les six mois de la PFUE (janvier-juin 2022, NDLR) permettent de rétablir une compétitivité suffisante des entreprises européennes ». Par ailleurs, « la préoccupation des entreprises, c’est de dire qu’il ne faut pas d’excès de bureaucratie, de réglementation », a-t-il ajouté. « On a besoin d’une Europe qui soit en prise avec les réalités », l’a appuyé Claire Waysand, directrice générale adjointe du groupe Engie.

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