Le prince Harry et Meghan Markle : leurs nouveaux portraits risquent de déplaire à la famille royale

Le prince Harry et Meghan au gala du prix Robert F. Kennedy
ANGELA WEISS / AFP Le prince Harry et Meghan au gala du prix Robert F. Kennedy

ROYAUTÉ - Ces peintures ne seront probablement pas accrochées dans les couloirs de Buckingham Palace ou de Windsor. Alors même que le prince Harry et Meghan Markle ont quitté leurs fonctions royales pour s’installer aux États-Unis en 2020, ils ont été représentés comme des « personnages royaux historiques » par Dan Llywelyn Hall, un artiste gallois qui avait déjà réalisé un portrait de la reine Elizabeth II en 2013.

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L’artiste a peint dix portraits inspirés de la royauté à travers l’Histoire pour la Society of Antiquaries, dans le cadre d’une exposition qui se déroule à partir du 28 juin à Burlington House à Londres. L’exposition, intitulée The Reign, célèbre les 150 ans de la Society of Antiquaries.

Le prince Harry est représenté sous les traits de Charles Edward Stuart, connu sous le nom de Bonnie Prince Charlie, prétendant au trône à la fin du XVIIIe siècle. Meghan Markle est représentée sous les traits de Dame Elizabeth Grey, brièvement reine Consort d’Angleterre à la fin du XVe siècle.

Malgré les tensions entre le couple et le reste de la famille royale, et les polémiques que ces peintures pourraient susciter, l’artiste est convaincu de la pertinence des représentations qu’il a faites d’Harry et Meghan, comme il l’a expliqué à nos confrères de la BBC : « Il m’a semblé que ces personnages sur le fil du rasoir de l’opinion publique étaient idéaux pour établir des comparaisons avec des monarques lointains ».

Des comparaisons artistiques et historiques

« Dans le cas d’Harry, je suis entré dans l’histoire avant qu’il ne rencontre Meghan – le jeune fêtard dont l’avenir est en jeu, un peu comme le prince Bonnie auquel je l’ai comparé, » justifie Dan Llywelyn Hall. L’artiste voit en Harry un parallèle avec Bonnie Prince Charlie, tous deux ayant été des figures contestées et marginalisées de la royauté.

Le parallèle entre Meghan et Dame Elizabeth Grey est particulièrement intéressant pour l’artiste, toutes deux étant des « outsiders influentes » dans la famille royale. « J’ai pensé que mettre Meghan dans le rôle de la Reine Blanche, qui était une Reine Consort et peut-être l’outsider le plus influent de l’histoire royale, pourrait avoir un côté ironique et ne dépasserait pas nécessairement les limites de la réalité, » ajoute Dan Llywelyn Hall, toujours à la BBC.

Le 31 mars 2020, le duc et la duchesse de Sussex avaient mis un terme à leurs obligations envers la Couronne pour mener une vie indépendante outre Atlantique, renonçant ce faisant à leurs fonctions royales de représentation et à toute subvention publique. Comme l’ont montré la série documentaire de Netflix Harry & Meghan et Spare, l’autobiographie du fils cadet de Lady Di et Charles III publiée en 2023, cette séparation résultait en fait d’années de ressentiments. La rupture entre le couple installé en Californie et la famille royale ne s’est cependant pas faite dans la douceur. Raison pour laquelle ces portraits risquent de faire grincer des dents le clan Windsor.

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