Primes de Noël : cadeaux pour certains, les boules pour les autres

Si les entreprises de télécoms devraient répondre à l’appel de l’Elysée, la plupart des membres du CAC 40 hésitent encore.

La réponse patronale n’est pas enthousiaste mais elle a le mérite d’exister. Lundi, lors de son allocution télévisée, Macron a invité «tous les employeurs qui le peuvent» à verser «une prime de fin d’année à leurs employés». Ce coup de pouce au pouvoir d’achat sera défiscalisé et exempt de charges sociales, a précisé le chef de l’Etat. Pas de quoi enthousiasmer le Medef, qui s’est borné à paraphraser la parole présidentielle sans appeler formellement ses adhérents à sortir leur chéquier. «Les entreprises qui en ont la capacité pourront se saisir de la possibilité d’octroyer une prime exceptionnelle à leurs salariés», a sobrement constaté l’organisation patronale. Son président, Geoffroy Roux de Bézieux, a bien précisé que cela n’aurait «rien d’automatique». «Ce sera évidemment en fonction de la rentabilité des entreprises», a-t-il prévenu sur Europe 1. De son côté, la CPME, qui regroupe les petites et moyennes entreprises, juge «positif» le principe de cette prime mais considère «que le nombre de PME en capacité de la distribuer restera malheureusement limité».

«Entendre la colère»

Plusieurs grandes entreprises ont cependant d’ores et déjà annoncé l’octroi d’une prime exceptionnelle à leurs salariés. Notamment le groupe de médias et de télécommunications Altice France (SFR, BFM TV, l’Express, Libération…), propriété de Patrick Drahi, et l’opérateur Free, piloté par Xavier Niel, qui ont tous deux indiqué qu’ils allaient offrir une prime de 1 000 euros à leurs salariés. Altice a prudemment indiqué que «les conditions d’attribution de cette prime exceptionnelle ser[aient] précisées dans les jours qui viennent». De son côté, Free a précisé que la prime concernerait «6 000 salariés» soit les trois quarts de ses effectifs. Contacté par Libération, Bouygues Telecom a indiqué «travailler sur le sujet». Devancé dans l’effet d’annonce par ses (...) Lire la suite sur Liberation.fr

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