Primaire écologiste: Jadot promet une "écologie de l'action" pour "rendre le pouvoir aux Français"

Yannick Jadot s'est imposé ce mardi à l'issue du second tour de la primaire écologiste, avec 51,03% des suffrages exprimés, face à sa rivale Sandrine Rousseau. Il est ensuite monté à la tribune face à la presse et à ses partisans pour tirer les leçons de cette victoire et indiquer les grandes lignes de sa campagne.

Avec 51,03% des suffrages exprimés en sa faveur, Yannick Jadot le sait: il devra d'abord "rassembler" le camp écologiste, à commencer par les partisans de sa rivale malheureuse Sandrine Rousseau, avant même de pouvoir regarder plus haut. Mais ce "plus haut", il ne l'a pas caché, c'est bien l'Elysée. L'eurodéputé a montré son ambition dès sa victoire à la primaire écologiste proclamée ce mardi en fin d'après-midi.

Montant à la tribune dans la foulée de ce succès, face aux caméras et à ses partisans, il a promis d'emmener une "écologie de l’action, des solutions" jusqu'à "l’Elysée et jusqu’à l’Assemblée nationale".

Ce cap fixé, il a annoncé la "construction d'une société apaisée" autour d'un "nouveau projet écologiste". Il a d'ailleurs appelé à des ralliements sans tarder: "J’appelle à nous rejoindre les humanistes, les progressistes, les victimes de ces chocs, ceux qui innovent, agissent dans les collectivités et les associations. J'appelle à transformer la résignation en détermination, la colère en action, l’espoir en victoire!"

ISF et empreinte carbone, revalorisation des salaires: Jadot réaffirme son projet

Lors de son discours, Yannick Jadot a esquissé le contenu dudit "nouveau projet écologiste", se prononçant notamment pour l'instauration d'"un impôt de solidarité sur la fortune qui prendra en compte l’empreinte carbone" et plaidant pour la "revalorisation des salaires dans le public comme dans le privé". "Notre République n’a pas besoin du retour du service militaire, elle a besoin du retour du service public!" s'est-il exclamé. Car ce représentant de l'"écologie de gouvernement", souvent identifié au centre gauche, sort de la primaire soucieux de rester audible par son aile gauche.

Brocardant le capitalisme, il a retourné le stigmate parfois accolée à l'écologie par ses détracteurs et a fustigé une "économie punitive". "Nous trouverons dans chaque secteur un chemin commun pour protéger les plus fragiles", a encore assuré Yannick Jadot qui a lancé plus tard: "Notre présidence est une présidence qui fait confiance aux forces vives. Aux responsabilités, nous rendrons le pouvoir aux Français."

Article original publié sur BFMTV.com

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