Pretty Woman : ce classique avec Julia Roberts et Richard Gere aurait pu porter un tout autre titre !

Touchstone Pictures
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Difficile d'imaginer Pretty Woman sans son duo, Julia Roberts et Richard Gere, sa célèbre musique, son humour et sa fin heureuse. Pourtant, ce classique des années quatre-vingt-dix devait être l'opposé d'une comédie romantique. Pour comprendre la trajectoire étrange de ce film, il faut s'intéresser à son scénariste, J.F. Lawton.

Dans les années quatre-vingt, l'auteur peine à vivre de son métier. Il gagne de l'argent en écrivant des scénarios pour des comédies et des films de ninja, sans réel succès.

Alors qu'il vit sur Hollywood Boulevard, J.F. Lawton commence à fréquenter des travailleuses du sexe dans l'espoir de trouver un sujet. Il prend des cafés avec elles, suit leur quotidien et commence à imaginer ce que sera Pretty Woman.

Le film devait initialement porter un autre titre, Trois mille - une référence au tarif que propose son héroïne au client pour une semaine de service. Le scénariste imagine une histoire plus "sombre" et "graveleuse" - selon ses mots -, bien plus fidèle à la réalité des femmes de la rue.

Deux autres acteurs pressentis

La fin est, elle aussi, à des années-lumière de celle que l'on connaît - le personnage joué par Richard Gere expulse Vivian de sa voiture, lui lance des billets au visage et s'en va.

Quand le script de J.F. Lawton commence à intéresser des producteurs, les premiers noms d'acteurs sont également très différents. Al Pacino et Michelle Pfeiffer sont d'abord approchés.

"Avec eux, le film aurait été plus fid…

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