« La presse people est morte » : les confessions d’un paparazzi rangé des boîtiers

Brad Pitt et Angelina Jolie à Budapest en 2010  - Credit:Sébastien Valiela
Brad Pitt et Angelina Jolie à Budapest en 2010 - Credit:Sébastien Valiela

Paparazzi, c'est fini. Trente ans de métier, cent couvertures de journaux, les trajets en avion comme d'autres enfourcheraient une mobylette, le qui-vive en permanence, la recherche obsessionnelle d'infos sur les vedettes… aux oubliettes. L'un des rois de la profession, Sébastien Valiela, 52 ans, s'est rangé des boîtiers, il réside depuis trois ans à Marrakech.

Si ses démêlés judiciaires récents participent de ce désenchantement – il a été mis en examen en 2020 pour « recel de violation du secret professionnel » dans l'affaire dite Piotr Pavlenski, cet artiste russe qui avait provoqué la chute de Benjamin Griveaux –, la profession avait cessé de l'amuser depuis quelque temps.

Il a dévoilé la fille cachée de François Mitterrand

Les tirages des magazines ont drastiquement chuté, la manne financière d'antan a mué en un filet d'eau qui s'écoule aux compte-gouttes. « D'un million d'exemplaires l'été, on est passé à 80 000 pour Voici, 25 000 pour Public, la presse people est morte. Les chiffres ne mentent pas, n'importe quel influenceur fait mieux », assène celui qui a immortalisé François Mitterrand en une de Paris Match en 1994. Au sortir d'un restaurant, le président fatigué met sa main sur l'épaule d'une brune de 19 ans, Mazarine Pingeot. Sa fille cachée ne l'était plus, « je lui ai rendu service, c'était une forme de reconnaissance ».

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