Premiers pas au Malawi

Ces longues étapes au cœur d’immenses espaces sauvages en bordure des parcs nationaux de la Zambie sont seulement ponctuées de quelques villages de huttes au bord de la route. Pas une brique, un bout de tôle ou un parpaing. Pas d’électricité non plus. Les paysages particulièrement sauvages sont marqués par une végétation sèche, très forestière, aux couleurs douces, presque pastel. Après plusieurs jours sur la route à avaler les kilomètres, on atteint la ville de Chipata pour notre dernière nuit en Zambie.

Nous avons reçu il y a quelques jours notre visa électronique, nous voilà prêts à entrer en terre malawite au poste-frontière de Mchinji. Le lendemain matin, les formalités sont interminables. On ne sait pas vraiment pourquoi. Pourquoi pas ? Nous l’avons tant désiré, ce pays. Comme on désire quelqu’un. Aveuglément. Notre imagination s’est emballée depuis plusieurs semaines déjà. Pourquoi ? Je ne sais pas. Le nom peut-être ? Ma-la-wi. Le fait que le pays soit souvent oublié du reste du monde. La géographie sûrement.

Se rapprocher de la faille du Rift, de paysages montagneux verdoyants, d’une ruralité pleine de gens et de vie. Et puis son lac.”

Enclavé entre la Tanzanie au nord, la Zambie à l’ouest et le Mozambique partout ailleurs, le Malawi se distingue sur la carte de l’Afrique australe par son lac, le troisième plus grand du continent : 585 kilomètres de long et 100 kilomètres de large. Un lac si grand qu’on dirait la mer. Ses eaux douces et chaudes abritent une riche faune aquatique, avec des centaines d’espèces de poissons de toutes les couleurs.

Un pays tout en longueur

On va traverser le pays dans sa partie nord-ouest, région la moins peuplée du Malawi, la moins visitée aussi. Un ensemble de hauts plateaux, de vastes massifs montagneux, de petits villages de pêcheurs et de plages immaculées. Il n’y a pas foule. Seulement quelques Sud-Africains au volant de leur 4x4 suréquipé. Les voyageurs en quête de safaris authentiques et de randonnée s’aventurent plutôt dans le sud du pays.

[...] Lire la suite sur Courrier international

Sur le même sujet :