Le Premier ministre slovaque Robert Fico en danger de mort : le monde politique européen sous le choc

Le Premier ministre ukrainien, Volodymyr Zelensky, évoque “une attaque effarante”. Son homologue hongrois, Viktor Orban, se dit “profondément choqué”, tandis que depuis Berlin, Olaf Scholz, parle d’une attaque “lâche” et s’insurge : “La violence ne doit pas avoir de place dans la politique européenne”.

Joe Biden se dit “alarmé”, et Emmanuel Macron envoie “ses pensées et sa solidarité” vers “sa famille et le peuple slovaque”.

Dans son direct consacré à l’attaque dont a été victime Robert Fico, visé par des tirs dans la ville de Handlova, dans le centre du pays, le site d’information britannique Sky News liste les principales réactions des leaders de l’UE.

Ce mercredi 15 mai, en début d’après-midi, le Premier ministre slovaque a été visé par plusieurs coups de feu dont un qui l’a touché à l’abdomen. Une “tentative d’assassinat” dénoncent les membres du gouvernement de Bratislava, perpétrée selon les dernières informations fournies par le média britannique The Daily Telegraph, “par un homme slovaque de 71 ans, originaire de Levice, un village situé dans l’ouest de la Slovaquie”.

Les manifestations de solidarité à l’égard de Robert Fico affluent des quatre coins de l’Europe (et du monde), alors même que, comme le rappelle le quotidien italien La Repubblica, l’homme politique slovaque est une personnalité très clivante.

“Populiste, xénophobe et antivax”

Né en 1964, l’homme a été Premier ministre de 2006 à 2010 et de 2012 à 2018 avec son parti progressiste Smer, avant d’être réélu à ce poste en 2023. “Mais au fil des années le leader socialiste s’est métamorphosé en populiste, prorusse, xénophobe et antivax”, attaque ce quotidien de gauche. Le journal romain évoque ainsi un “climat pesant” dans la Slovaquie qu’il gouverne, où “la propagande prorusse est omniprésente”.

Une proximité manifeste avec Moscou qui a porté “Margarita Simonyan, la rédactrice en cheffe de la chaîne de propagande du Kremlin RT, à déclarer que l’Ukraine devait être tenue pour responsable de la tentative d’assassinat”, rapporte The Daily Telegraph.

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