Le Premier ministre du Lesotho rentre dans son pays après le coup d'Etat

Un véhicule blindé de l'armée du Lesotho le 30 août devant une caserne de la capitale, Maseru.

Réfugié depuis quelques jours en Afrique du Sud, Thomas Thabane souhaite que la communauté régionale intervienne militairement face au coup de force de l'armée. Les chefs de la coalition au pouvoir se sont mis d'accord pour rétablir le Parlement.

L’organisation régionale d’Afrique australe, la SADC, a décidé lundi d’envoyer en urgence une mission d’observateurs au Lesotho, déstabilisé par un coup de force de l’armée, et obtenu un accord des chefs de la fragile coalition au pouvoir pour rétablir le Parlement.

«La SADC s’est mise d’accord pour déployer en urgence une équipe d’observateurs politique, de défense et de sécurité», selon un communiqué, tandis que «les leaders de la coalition gouvernementale ont accepté (...) une feuille de route prévoyant des étapes claires pour conduire à la levée de la suspension du Parlement».

Le Premier ministre du Lesotho Thomas Thabane, qui avait fui en Afrique du Sud pour échapper à un coup de force militaire, reprend lundi la route de son pays où il devrait arriver mardi matin, a indiqué l’un de ses proches à l’AFP à Pretoria. «Nous rentrons au pays maintenant. Nous serons très probablement au Lesotho demain (mardi). Nous allons dormir en route en Afrique du Sud», a déclaré à l’AFP le conseiller de Thomas Thabane, Samonyane Ntsekele, qui l’avait accompagné dans sa fuite samedi.

Thomas Thabane a demandé, plus tôt dans la journée, à l’organisation régionale SADC (Communauté de développement de l'Afrique australe) d’envoyer des troupes dans son pays, après un coup de force de l’armée samedi, a indiqué lundi l’un de ses conseillers. «Le Premier ministre a demandé (dimanche) l’intervention de la SADC» via «une force de paix», a déclaré lundi à l’AFP Samonyane Ntsekele, présent à Pretoria au côté du chef du gouvernement qui affirme avoir été évincé samedi par un coup d’Etat militaire. «La situation est hors de contrôle maintenant. On ne peut plus se contenter d’envoyer une mission (diplomatique). Il faut l’intervention de (...) Lire la suite sur Liberation.fr

Les nouveaux visages de l'Europe
«Les armes livrées actent la création d’un Etat kurde»
Un prince bahreïni accusé de torture, pas inquiété par la France
Dix ans de prison et 1 000 coups de fouet pour un militant en Arabie saoudite
Nouvelles frappes américaines autour du barrage de Mossoul