Prêt immobilier : qui est vraiment pénalisé par le taux d'usure ?

calcul taux usure
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Le 1er octobre dernier, le taux d'usure, taux maximal au-dessus duquel les banques n'ont pas le droit de prêter, connaissait, selon les termes de la Banque de France, « une hausse bien proportionnée et plus marquée qu'en juin dernier », avec « un relèvement de 0,48% pour les crédits immobiliers de plus de 20 ans, et de 0,43% pour ceux de moins de 20 ans, portant les nouveaux plafonds à respectivement 3,05 et 3,03%. »

Forcément, les établissement bancaires en ont profité pour relever leurs barèmes. Selon l'observatoire Crédit Logement-CSA, le taux moyen pour un prêt sur 25 ans est de 2,17% en octobre. Or le taux d'usure est un taux « tout compris » qui intègre donc l'assurance de prêt, la garantie ou encore les frais de dossier. De quoi donner des sueurs froides à de nombreux emprunteurs qui ont peu de marge de manœuvre pour passer sous le taux d'usure.

Alors que les courtiers alertent depuis plusieurs mois sur les conséquences du taux d'usure, c'est désormais au tour des notaires de monter au créneau. Dans leur note de conjoncture immobilière de novembre, ils estiment que le taux d'usure est un enjeu davantage présent dans leurs échanges avec leurs clients depuis le début de l'année et que son impact sur la viabilité des projets immobiliers est plus sévère.

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