Prévention. Dans le nord de l’Allemagne, chacun ses mesures contre le Covid pour la rentrée scolaire

Le temps des vacances prend fin dans le nord de l’Allemagne, où les Länder ouvrent de nouveau les portes des écoles. Pour prévenir une deuxième vague de Covid-19 et de nouvelles fermetures d’établissements, le port du masque s’impose, mais selon des dispositions régionales variables.

Le calendrier scolaire varie d’une région à l’autre en Allemagne, et pour les Länder du Nord, c’est désormais l’heure de la rentrée. En cette année de pandémie, la tension est plus grande qu’à l’accoutumée.

À lire aussi: Précaution. L’Allemagne se remobilise pour le port obligatoire du masque

Ils tentent en effet de s’approcher d’une normalité qui leur a douloureusement manqué depuis le mois de mars, explique la Süddeutsche Zeitung (SZ), une normalité sans enseignement à distance, dans les classes habituelles et non derrière les écrans. Mais toutes les dispositions sont prises “dans la mesure où la situation sanitaire le permet”. Or le chiffre des contaminations a remonté dans le pays, et une deuxième vague menace. “Personne ne peut exclure que des écoles ferment à nouveau et que l’enseignement à distance reprenne”, met en garde le quotidien de Munich.

La fermeture des établissements est la pire des solutions

La reprise à Hambourg et dans le Mecklembourg-Poméranie occidentale, la semaine dernière, s’est déjà soldée par deux fermetures d’écoles pour cause de contaminations avérées. Un phénomène hautement regrettable, car les derniers mois ont mis en lumière de multiples déficiences dans l’enseignement à distance : baisse de moitié du temps d’apprentissage pour les élèves, pénalisation des plus faibles, manque d’équipement des écoles et manque d’engagement d’un certain nombre d’enseignants, résume le journal.

L’école comme lieu d’apprentissage, d’échanges, de vie commune, est irremplaçable”, conclut la SZ, elle doit donc se ranger au nombre des priorités sociales. En conséquence, la

[...] Lire la suite sur Courrier international

À lire aussi :