Présidentielle: Montebourg "prêt à offrir" sa candidature "à un candidat commun" à gauche

Distancé dans les sondages, Arnaud Montebourg appelle à l'union de la gauche dans une lettre. Sans accord entre les candidats, elle s'effacera "derrière la puissance de feu de l'extrême droite", estime-t-il.

À la peine dans les sondages, où il est crédité de seulement 1 à 3% des intentions de vote, Arnaud Montebourg tente le tout pour le tout. Dans une lettre publiée sur les réseaux sociaux, l'ancien ministre du Redressement productif se dit "prêt à offrir (sa) candidature à un projet commun et à un candidat commun".

Une union improbable

Le retrait de ses concurrents de gauche semble toutefois quasiment improbable, d'autant que ses relations avec ses actuels rivaux ne sont pas vraiment au beau fixe.

Dans son entourage, on renvoie Anne Hidalgo au hashtag #SaccageParis et à la dette de la ville, lui reprochant d'être la candidate des centre-villes. Quant aux écologistes, l'équipe du candidat les résume aux polémiques autour des sapins de Noël et de la fin du foie gras dans les buffets de certaines mairies EELV.

Jean-Luc Mélenchon, lui, aurait un programme bien trop cher. "L'avenir en commun, c'est 250 milliards d'euros", rapporte un proche pour BFMTV.com.

Quant à Fabien Roussel, "ce n'est pas à 59 ans que je vais devenir communiste", nous explique le candidat, tout en estimant en être le plus proche idéologiquement.

Une vidéo à venir

Faute d'accord, "les gauches (...) disparaîtront dans le brouhaha de leurs désaccords", écrit Arnaud Montebourg dans sa lettre, avant de poursuivre:

"Si les gauches aussi diverses soient-elles n'unissent pas leur voix, elles s'effaceront derrière la puissance de feu de l'extrême-droite. Si les gauches ne se retrouvent pas avec le peuple, alors aucune d'entre elles n'y survivra."

Ce courrier devrait être suivi ce mercredi soir par une vidéo postée sur les réseaux sociaux.

Article original publié sur BFMTV.com

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