Présidentielle: Mélenchon juge qu'"il y a mieux à faire qu'une obscure primaire"

Le candidat LFI à la présidentielle française Jean-Luc Mélenchon en meeting à Nantes, le 16 janvier 2022 - Sebastien SALOM-GOMIS © 2019 AFP
Le candidat LFI à la présidentielle française Jean-Luc Mélenchon en meeting à Nantes, le 16 janvier 2022 - Sebastien SALOM-GOMIS © 2019 AFP

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"À 70 jours du premier tour il y a mieux à faire qu'une obscure primaire", a déclaré Jean-Luc Mélenchon lundi en ouverture de son meeting à Bordeaux, à propos de la "Primaire populaire" qui a lieu cette semaine.

Cette consultation visant à faire pression pour l'union, organisée par un mouvement citoyen, a enregistré l'inscription de 477.000 personnes pour son vote en ligne organisé de jeudi à dimanche. Mais trois des principaux candidats à gauche, dont Jean-Luc Mélenchon, ont refusé d'en reconnaître le résultat.

"D'obscures combines pour s'accorder ou faire sortir un lapin du chapeau", a lancé Jean-Luc Mélenchon en référence à une possible victoire de l'ancienne Garde des Sceaux Christiane Taubira, seule principale candidate à reconnaître ce vote. 876450610001_6293339883001

"Il a été impossible de mener à union"

"C'est bien normal qu'il y ait une résistance à ce que nous préparons, vous n'avez pas à vous désoler", a ajouté Jean-Luc Mélenchon devant l'assistance du Théâtre Fémina - LFI a revendiqué 3.000 personnes. "Cela montre que nous sommes sur le bon chemin", s'est-il félicité, après deux précédents meetings avec plusieurs milliers de personnes. "À 70 jours du premier tour, il y a mieux à faire qu'une obscure primaire", a-t-il insisté.

"Il a été impossible de mener une union au sommet, car tant de fois trompés, roulés dans la farine par des accords qui se traduisaient par de petits arrangements", a expliqué le député des Bouches-du-Rhône, pour qui "l'union par la base, on ne peut la faire que dans la clarté".

Et de conclure: "Je ne dirai pas un mot de critique de plus, mais qu'on nous laisse travailler et honorer notre capacité à nous mobiliser". Jean-Luc Mélenchon est crédité de 7 à 12% dans les sondages, mais au sein d'une gauche éclatée en cinq candidatures, ne peut rivaliser pour l'instant avec les droites et Emmanuel Macron.

Article original publié sur BFMTV.com