Présidentielle en Guinée : « On ne veut pas la bagarre »

Les électeurs font la queue dans un bureau de vote à Conakry le 18 octobre 2020.
Les électeurs font la queue dans un bureau de vote à Conakry le 18 octobre 2020.

C'est une journée de vote décisive pour les électeurs guinéens. À la mi-journée, déjà, on peut dire d'après plusieurs sources que l'engouement est palpable dans les bureaux de vote. « Ils étaient là par dizaines, tôt dimanche matin, à glisser leur bulletin dans l'urne pour choisir le prochain président de la Guinée, le c?ur partagé entre les craintes de violences postélectorales et l'espoir d'un avenir meilleur », relatent nos confrères de l'Agence France-Presse.

Illustration à l'école primaire Federico-Mayor de Kaloum, un quartier de Conakry où se trouvent les centres de décision guinéens, qui est une sorte d'oasis éducative au bord de l'Océan atlantique, avec vue sur les chalutiers, au milieu d'arbres géants. Plusieurs bureaux de vote ont été installés dans les salles de classe. Au mur, une grande inscription : « L'enfant n'est pas un vase qu'on remplit mais un feu qu'on allume. »

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Un scrutin-test

Ici, « avant même l'heure officielle du début des opérations, fixée à 8 heures (GMT et heure locale), c'est la grosse agitation parmi les électeurs, les observateurs, le personnel chargé de conduire les opérations. Dans les salles, des représentants des candidats surveillant le vote. La température est clémente et il est même tombé quelques gouttes de pluie, une bénédiction. Les forces de sécurité sont en nombre mais restent discrètes », poursuit la correspondance de l'agence.

Les [...] Lire la suite