Présidentielle: le candidat écologiste Yannick Jadot ne vient pas "pour témoigner mais pour gagner"

Yannick Jadot ce mardi soir sur le plateau de France 2 - Geoffroy Van Der Hasselt
Yannick Jadot ce mardi soir sur le plateau de France 2 - Geoffroy Van Der Hasselt

Yannick Jadot s'est imposé ce mardi face à Sandrine Rousseau à l'issue du second tour de la primaire écologiste, avec 51,03% des voix. Le député européen, qui a dévoilé dans la foulée les grandes lignes de sa campagne présidentielle à venir et a promis le "rassemblement" à sa famille politique, a poursuivi son propos sur le plateau du journal télévisé de France 2.

Une campagne écologiste qui "démarre ce soir"

Il a commencé par bomber le torse. "Cette fois, on ne vient pas pour témoigner, on vient pour gagner", a-t-il clamé d'emblée. Mais Yannick Jadot aura déjà fort à faire pour unifier son camps - sa rivale malheureuse ayant tout de même recueilli près de 49% des suffrages - et n'est pas en bonne posture pour l'heure à gauche, du moins selon les sondages (il était crédité de seulement 6% d'intentions de votes par une étude Harris Interactive parue ce mardi soir). Interrogé sur la fragilité de sa position, le candidat écologiste à la présidentielle a rétorqué: "Notre campagne démarre ce soir."

Quant à la discorde à gauche, il a ajouté: "J’ai rassemblé toutes ces personnalités, j’ai tendu la main et je continue. Mais on ne peut plus transiger avec le climat, biodiversité. Nos conditions mêmes d’existence sont engagées."

Jadot détaille son plan d'investissement annuel

Le candidat écologiste a ensuite tenu à présenter le projet écologiste comme transversal et pas seulement environnemental: "L’écologie n’est pas que le projet pour lutter contre le dérèglement, c’est le projet pour reconstruire notre économie." "Maintenant que nous savons penser les services publics, la reconstruction de l’économie, notre heure est venue", a encore posé Yannick Jadot plus tard.

Désireux d'appuyer plus concrètement les contours de son programme, il a repris: "Le plan d’investissement que je propose c’est 50 milliards d’euros par an, mais nous conditionnerons chaque euro public à l’écologie et à la justice sociale." "Il faut renforcer le chèque énergie, l’élargir aux 15 millions de Français impactés par la crise de l’énergie", a-til aussi illustré.

Article original publié sur BFMTV.com