Présidentielle américaine : Nikki Haley, un caillou dans la chaussure de Donald Trump
« Ne vous contentez jamais de suivre la foule, suivez plutôt votre idée. » En citant l'ancienne Première ministre britannique, Margaret Thatcher, Nikki Haley, au moment où elle annonçait qu'elle quittait la course à la nomination du Parti républicain, a laissé à ceux qui l'avaient soutenu le message qu'ils souhaitent entendre : ne soyez pas impressionnés par le nombre de ceux qui suivent le vainqueur d'aujourd'hui.
Jusqu'au bout de ses capacités financières et politiques, celle qui n'a jamais manqué de rappeler ses origines indiennes a tenu tête à l'ancien président devenu une sorte de prophète d'une Amérique rêvée qui préfère le drapeau des confédérés de la guerre de Sécession à la bannière étoilée. Vêtue d'une stricte robe rouge, les traits tirés, lisant sur les prompteurs les mots soigneusement pesés de sa résignation, la dernière adversaire de Trump l'a tout de même félicité de devenir le candidat désigné des républicains. Mais sans jamais lui accorder son soutien. Même si elle a par ailleurs réaffirmé son attachement au Grand Old Party. En ajoutant qu'elle espérait que Trump sache « gagner les voix de ceux qui dans notre parti et au-delà ne le soutiennent pas ».
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