Sports de glace : Gwenaëlle Noury victime d’« intimidations » et de « pressions »

Gwenaëlle Noury, la présidente de la Fédération des sports de glace, dit avoir subi « intimidations » et « chantage » (photo d'illustration).  - Credit:MARTIN BUREAU / AFP
Gwenaëlle Noury, la présidente de la Fédération des sports de glace, dit avoir subi « intimidations » et « chantage » (photo d'illustration). - Credit:MARTIN BUREAU / AFP

La présidente de la Fédération française des Sports de glace (FFSG), Gwenaëlle Noury, qui vient d'évincer six membres du bureau exécutif, affirme dans un entretien publié vendredi sur le site de L'Obs avoir subi des « pressions » et « des intimidations » émanant de l'ancien président, Didier Gailhaguet. Lors de son élection en juin 2022, Gwenaëlle Noury avait été soupçonnée (notamment par la candidate sortante Nathalie Péchalat) d'être téléguidée par Didier Gailhaguet, poussé à la démission au printemps 2020 pour avoir couvert un entraîneur mis en cause pour viols et agressions sexuelles.

« Je n'imaginais pas trouver un univers aussi catastrophique et corrompu. J'ai découvert que des gens voulaient le retour à la gouvernance de ces vingt-cinq dernières années […] », explique-t-elle. Didier Gailhaguet a « vite montré la volonté de diriger la fédération. C'est devenu très oppressant, d'autant plus qu'il était soutenu par tout un réseau, notamment certains membres du bureau exécutif et du conseil fédéral identifiés », raconte-t-elle.

« Je devais être sa marionnette, il a en tout cas cru que je l'étais […]. Il y a eu des intimidations, du chantage, des lignes rouges ont été franchies », a-t-elle ajouté. « Les six personnes révoquées l'ont été parce qu'elles défendaient ce système » et voulaient le « voir revenir aux manettes ». Parmi elles, l'ex-champion Brian Joubert, réputé proche de l'ancien président. Ces six membres ont dénoncé mercredi « une situation surr [...] Lire la suite