Le président iranien Ebrahim Raïssi porté disparu après un accident d’hélicoptère

Carte de l’Iran.. Courrier international
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Dimanche 29 mai, le président iranien Ebrahim Raïssi et le ministre des Affaires étrangères Hossein Amir-Abdollahian se trouvaient à bord d’un hélicoptère qui a subi un “atterrissage brutal” dans la province iranienne de l’Azerbaïdjan oriental, ont déclaré les médias d’État iraniens.

Des conditions météorologiques défavorables, notamment un épais brouillard, entravent les efforts de secours et, ce 19 mai, à 18h00, l’hélicoptère était toujours porté disparu, signale Al-Jazeera dans un live consacré au sujet.

L’AFP précise que d’intenses recherches étaient en cours dimanche en fin de journée dans le nord-ouest de l’Iran pour retrouver l’hélicoptère transportant le président Ebrahim Raïssi, qui a été victime d’un “accident”, selon des responsables et des médias officiels.

Les recherches étaient rendues très difficiles par les “conditions météorologiques défavorables”, a indiqué le ministre de l’Intérieur Ahmed Vahidi à la télévision d’Etat.

“Cela peut prendre du temps pour atteindre la zone”, a-t-il ajouté, alors que ce lieu serait situé dans la forêt de Dizmar, près de la ville de Varzaghan.

Le gouvernement irakien a demandé au ministère de l’Intérieur du pays, au Croissant-Rouge et à d’autres organismes concernés d’offrir leur aide à son voisin iranien et de l’aider à rechercher l’hélicoptère disparu du président Raïssi, précise encore Al-Jazeera dans son live.

L’agence de presse officielle Irna a indiqué que le ministre des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, figurait aussi parmi les passagers de l’appareil, avec le gouverneur de la province et le principal imam de la région.

L’agence Irna a ajouté que “plus de 20 équipes de secours dotées d’un équipement complet, notamment de drones et de chiens de sauvetage”, avaient “été envoyées sur place”.

Le vice-président, Mohammad Mokhber, a quitté Téhéran en fin d’après-midi pour rejoindre Tabriz en compagnie de plusieurs ministres, selon le porte-parole du gouvernement. En cas de disparition du président, c’est lui qui assumerait l’intérim en attendant l’organisation de nouvelles élections sous cinquante jours.

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