Le président de la Fédération française de karaté accusé d’agression sur une dirigeante

Une nouvelle affaire Le Graët version tatami ? Sandrine Barbarin, une des responsables du comité départemental de karaté de la région Dauphiné, accuse Francis Didier, le président de la Fédération française de karaté (FFK), de menaces et d'agression à son encontre. Trois plaintes ont été déposées. Derrière ce qui pourrait être un dossier de sexisme ordinaire, c'est la gestion de la FFK qui est dans le collimateur, jusqu'au ministère des Sports. Sollicitée par Le Point, la Fédération française de karaté nous a répondu qu'elle n'avait été approchée par les autorités judiciaires sur aucune des plaintes de Sandrine Barbarin.

D'autre part, elle précise que le président de la FFK, Francis Didier, n'a jamais proféré de menaces à son encontre ni agressé physiquement. Elle se réserve la possibilité de déposer une plainte en dénonciation calomnieuse, mais, pour l'heure, en « l'état actuel du dossier, une telle démarche serait inappropriée ».

Le Point : Vous poursuivez en justice Francis Didier, président de la Fédération française de karaté, avec pas moins de trois procédures pénales en cours. La plus grave semble être celle où vous l'accusez d'agression à votre encontre. Pouvez-vous nous raconter les faits ?

Sandrine Barbarin : Le samedi 30 mars dernier, le petit monde du karaté était réuni à Lille pour les championnats de France. Je logeais dans le même hôtel qu'une bonne partie des dirigeants de la fédération. Aux alentours de minuit, je suis descendue au bar de l'h [...] Lire la suite