Le président brésilien, Michel Temer, a retiré jeudi les troupes déployées la veille pour contenir des manifestations.

Un revirement qui renforce la sensation de fragilité de son gouvernement. Acculé par de graves accusations de corruption, le chef d’Etat avait déclenché une pluie de critiques dans un pays encore marqué par les années de plomb de la dictature militaire (1964-1985). Au total, 1 500 soldats, selon l’AFP, avaient été déployés en raison des heurts qui avaient éclaté lors d’une grande manifestation réclamant la démission du Président et la fin des mesures d’austérité. Le rassemblement avait été initié par des syndicats et le Parti des travailleurs (PT, gauche) : 45 000 personnes avaient défilé selon les autorités, 100 000 d’après les organisateurs. Des individus encagoulés s’en étaient pris aux immeubles des ministères et avaient jeté des pierres sur les forces de l’ordre.



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