Présidence du Conseil de l'UE : ces sujets sur lesquels la France devra convaincre les autres Etats membres

En général, les présidences françaises du Conseil de l'UE ne laissent pas les autres Etats membres indifférents. Les raisons sont connues : la France est un grand Etat membre qui ne rechigne pas à parler ouvertement de son leadership ; la France affiche une série de priorités nationales ; enfin, la France rappelle un devoir de vigilance sur l'usage de la langue française dans les négociations. A cela s'ajoute pour l'actuelle présidence un contexte interne particulier : la tenue des élections présidentielle et parlementaire. On ne peut empêcher les partenaires de se demander si Emmanuel Macron sera encore le dirigeant de la France à l'issue des six mois de présidence européenne.

Il y a toujours eu chez les partenaires européens une interrogation quant à la confiance que l'on peut faire à la France. Il s'agit d'une perception ancienne selon laquelle les Français auraient tendance à "rouler pour eux". Il est difficile de corriger cette image, si ce n'est en ne prêchant pas trop fort que la France est là pour montrer le chemin aux autres. La difficulté toutefois est que l'opinion publique française adore cette rhétorique sur le rôle universel de la France et oblige tout président à l'utiliser, comme l'a montré le discours aux accents parfois gaulliens d'Emmanuel Macron devant le Parlement européen le 19 janvier dernier.

Retrouvez ici le carnet de bord de la présidence française de l'UE

Parmi les thèmes que la France entend mettre en avant, la régulation du numérique ne devrait...


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