La préfiguration du Grand Paris démarre, les soucis aussi

Vue prise depuis le rocher du zoo de Vincennes, en 2008 à Paris.

Le décret instaurant la mission de préfiguration a été publié. Le travail s'annonce ardu, les élus de Paris Métropole demandant au gouvernement de revoir la loi.

Il aura fallu presque six mois au gouvernement pour publier ce mercredi le décret installant la mission de préfiguration de la métropole du Grand Paris. Sachant qu’elle est supposée être opérationnelle au 1er janvier 2016, ce délai apparaît un rien préoccupant, d’autant plus que pour aboutir à cette intercommunalité géante de 124 communes et six millions d’habitants, la masse de travail à accomplir est considérable. Fiscalité, solidarité, transferts des personnels, projet métropolitain : tout est à faire. Il faut en particulier détricoter les intercommunalités existantes car la loi les supprime. Elles seront en principe remplacées par des territoires, sans autonomie fiscale.

Sauf si le syndicat d’élus Paris Métropole obtient que leur statut soit revu. Copilote de la mission de préfiguration avec l’Etat, Paris Métropole a voté la semaine dernière une résolution demandant «au gouvernement de s’engager sur la modification» de la loi. «La future réforme territoriale pourrait être le bon véhicule législatif pour cela», estime Daniel Guiraud, président de Paris Métropole et maire PS des Lilas (Seine-Saint-Denis).

L’opposition ente partisans d’une métropole «fédérée», dans laquelle des intecommunalités puissantes restent assez maîtresses de leur destin, et une métropole «intégrée» qui gouverne les communes par le haut, se manifeste à nouveau. Paris Métropole est en position de force dans la mission de préfiguration et les fédéralistes y sont majoritaires. Y aurait-il risque de blocage ? «S’il fallait nous désengager de la mission, nous le ferions», disait Daniel Guiraud vendredi.

Toutefois, la solution pourrait venir d’une nouvelle donnée : l’annonce gouvernementale de la suppression des départements de la première couronne d’Ile-de-France (Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis, Val-de-Marne). Alexis Bachelay, député (...)

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