Le préfet d'Ile-de-France défend un Grand Paris «rayonnant, métissé et ouvert»

Jean-François Carenco en mars 2015.

A la demande du ministère des Affaires étrangères, Jean-François Carenco s'est exprimé devant une assemblée de diplomates étrangers. Il a livré une philosophie de la métropole.

Comment vendre le Grand Paris aux investisseurs étrangers ? En réunissant les ambassadeurs de leur pays d’origine dans les locaux chamarrés du Quai d’Orsay. Ce jeudi matin, dans le cadre du Club des entrepreneurs, le préfet de la région Ile-de-France, Jean-François Carenco, a entrepris d’expliquer à un aréopage d’une soixantaine de diplomates l’intérêt de la métropole parisienne pour les capitaux internationaux.

En mars, lors du Marché international professionnel de l’immobilier, le ministre de l’Economie, Emmanuel Macron, avait préparé le terrain en annonçant le lancement d’une consultation sur les «hubs» du Grand Paris, soit quelques sites clés. La consultation est maintenant baptisée «inventons la métropole», et porte aussi sur une cinquantaine de lieux plus modestes présentés par les villes. Le futur métro du Grand Paris Express va générer «140 kilomètres carrés d’aménagement», a dit le préfet. «On ne peut pas les laisser se construire au hasard.» Le lancement aura lieu en septembre. «La disponibilité monétaire est là», a-t-il résumé, en évoquant les abondantes liquidités qui circulent dans le monde à la recherche de terrains d’atterrissage. «A nous de savoir l’utiliser.»

«Des communautarismes, on en trouve partout»

Mais ces propos à forte teneur économique sont intervenus à la fin d’une réflexion comme on n’en entend pas souvent dans la bouche de hauts fonctionnaires. Certes, il s’agissait de faire comprendre l’idée métropolitaine à un cercle de non-spécialistes. Mais quand même… «Je vais essayer de vous faire partager l’ambition de la métropole, a posé d’emblée Jean-François Carenco. La métropole, ce n’est pas une grande ville. C’est un territoire nécessairement rayonnant, métissé, ouvert. Création de valeur, lien social, émotion culturelle : c’est ça, le fondement de la métropole.» (...) Lire la suite sur Liberation.fr

Trois hooligans russes condamnés à de la prison à Marseille
Viols, prostitution, travail forcé : les jeunes migrants face à l'horreur des bidonvilles
Meurtre d'une députée anglaise, vol EgyptAir, Euro : l'essentiel de l'actu de ce jeudi
Harcèlement dans les transports : «Il y a une entrave à la mobilité des femmes»
Marie-Noëlle Lienemann (PS) : «Qui va accepter ce coup d'Etat permanent ?»