Des prédateurs plutôt que des pesticides : la solution pour l’agriculture ?
Les conséquences de l'utilisation des pesticides sur l'alimentation, l'eau, l'air et la biodiversité sont aujourd'hui largement documentées. Destinés à détruire les organismes jugés indésirables par l'Homme, ces produits phytosanitaires constituent aussi une réelle menace pour la santé humaine. C'est pourquoi des alternatives émergent pour parvenir à une "sortie" progressive de ces substances, insecticides, fongicides et autres herbicides.
Dans la nature, il existe un équilibre entre prédateurs et proies. Si les agriculteurs parviennent, eux aussi, à le trouver, alors ils pourront remplacer les produits chimiques par une méthode naturelle pour lutter contre les ravageurs : c'est ce que l'on appelle la lutte biologique. D'après une méta-analyse publiée dans The Royal Society, les prédateurs naturels (chauves-souris, oiseaux, insectes, araignées, etc) pourraient servir cette cause pour combiner sécurité alimentaire et conservation de la biodiversité.
La méta-analyse décrite dans ce rapport n'inclut pas moins de 76 études - menées sur 32 pays et 28 systèmes de culture différents — ayant testé l'effet des prédateurs résidents sur les populations de ravageurs dans les systèmes agricoles. Plusieurs points sont à retenir de cette vaste enquête. D'abord, les prédateurs — en particulier les coléoptères, les oiseaux, les araignées et autres prédateurs invertébrés — se sont avérés efficaces pour réduire 51 % des ravageurs dans les cultures céréalières et 73 % dans les autres cultures. (...)
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