Présidentielle : Montebourg et les transferts d'argent privé, retour sur une semaine en 3 actes

Au salon du Made in France où il se rend ce vendredi après-midi, Arnaud Montebourg va tenter de faire oublier sa difficile semaine et de relancer sa campagne. Car il est peu de dire que ces derniers jours ont été compliqués pour le candidat à la présidentielle. "C'était une erreur, cette mesure ne sera pas dans mon programme", a-t-il assuré le matin même sur BFMTV (acte 3). Tout commence le dimanche 9 novembre (acte 1). L'ancien ministre du Redressement productif, invité du Grand Jury-RTL, annonce vouloir bloquer les transferts d'argent privé vers les pays qui refusent de rapatrier leurs ressortissants visés par une mesure d'expulsion du territoire français.

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Tollé à gauche, et dans son propre camp. "Ma proposition et ma vision est de taper aux portefeuilles des Etats (...) Elle n'a certainement pas pour but de mettre en difficulté les familles", a corrigé Arnaud Montebourg ce vendredi. Déjà, lundi soir sur LCP (acte 2), il avait fait un premier mea culpa : "Je me suis fait engueuler par des gens que j'aime. J'ai compris que je m'étais mal exprimé."

Des remous en interne

Car beaucoup de ses proches n'avaient pas caché leur émoi et en avaient fait part à leur candidat, celui de la "remontada", lors d'une réunion de crise. "C'était une erreur extrêmement grossière", confiait à l'AFP le sénateur PS Mickaël Vallet, en disant "avoir fait partie de ceux qui l'ont engueulé". "Il s’est trompé. (...) Je co...


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