Poutine, Trump, Bolsonaro : les informations de la nuit

Vladimir Poutine impute l’attentat de Moscou à des islamistes radicaux. Le président russe a reconnu lundi 25 mars pour la première fois que l’attentat de vendredi au Crocus City Hall, près de Moscou, avait été commis par des “islamistes radicaux”, rapporte Radio Free Europe. “Nous savons que le crime a été commis par des islamistes radicaux… Mais nous voyons aussi que les États-Unis tentent de convaincre leurs satellites et d’autres pays du monde qu’il n’y a soi-disant aucune trace de Kiev dans l’attaque terroriste de Moscou”, a-t-il déclaré. “M. Poutine n’a pas mentionné le groupe État islamique qui a revendiqué l’attentat et a, au contraire, tenté une nouvelle fois d’impliquer l’Ukraine et les États-Unis sans fournir de preuves”, remarque le média, qui rappelle que “Kiev et Washington ont démenti [ses] affirmations”.

La justice de New York consent à un compromis financier avec Donald Trump. Une cour d’appel de New York a donné dix jours à l’ancien président américain pour régler une caution réduite de 175 millions de dollars, au lieu des 454 millions de dollars initialement prononcés, après sa condamnation au civil pour fraude financière, lui accordant “une victoire cruciale à l’approche de l’échéance”, écrit le Wall Street Journal. “Toutefois, [il] est toujours confronté à des difficultés judiciaires sur d’autres fronts : lundi, un juge chargé d’une autre affaire pénale concernant des versements à une star du porno a ordonné que le procès commence le 15 avril.”

Brésil : Jair Bolsonaro a passé deux nuits à l’ambassade de Hongrie après la confiscation de son passeport. Le ministère brésilien des affaires étrangères a convoqué l’ambassadeur hongrois pour qu’il explique pourquoi l’ex-président brésilien a passé deux nuits à se “cacher” à l’ambassade de Hongrie à Brasília en février, après la confiscation de son passeport et “alors que les enquêteurs de la police fédérale se rapprochaient de certains de ses plus proches alliés”, indique The Guardian. Selon le New York Times, qui l’a révélé, ce séjour suggère que Jair Bolsonaro “cherche à tirer parti de son amitié avec un autre dirigeant d’extrême droite, le Premier ministre hongrois Viktor Orban, pour tenter d’échapper au système judiciaire brésilien alors qu’il est confronté à des enquêtes criminelles dans son pays”.

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