Poutine, Pakistan, Trump et Suisse : les informations de la nuit
Pour Poutine, une défaite russe en Ukraine est “impossible”. Le président russe Vladimir Poutine a affirmé jeudi qu’une défaite de l’armée russe en Ukraine était “impossible”, et a “insisté sur le fait qu’il ne [cherchait] pas à étendre la guerre aux pays voisins comme la Pologne et la Lettonie”, rapporte Al-Jazeera. “Nous n’avons pas d’intérêts en Pologne, en Lettonie ou ailleurs”, donc “il n’en est pas question”, a-t-il martelé. Dans cette interview accordée à l’ex-présentateur vedette de Fox News Tucker Carlson – la première concédée à un journaliste occidental depuis l’invasion de l’Ukraine en février 2022 – M. Poutine a également assuré que la guerre en Ukraine pourrait se terminer en “quelques semaines” si l’Occident “ [cessait] de fournir des armes” à Kiev.
Élections au Pakistan : les candidats de Khan seraient en tête. Les candidats proches de l’ancien Premier ministre Imran Khan, emprisonné pour corruption et qui ne pouvait se présenter, seraient en tête des élections législatives au Pakistan, selon des sondages non officiels diffusés jeudi par les télévisions. “Les résultats [officiels] tardent à être publiés”, remarque la BBC. Pour le PTI, le parti de M. Khan, “ce retard est un signe de fraude électorale” au profit de la Ligue musulmane du Pakistan (PML-N) de l’ancien Premier ministre Nawaz Sharif, soutenue par l’armée et favorite du scrutin. Quelque 128 millions de Pakistanais – dont près de la moitié a moins de 35 ans – étaient appelés aux urnes pour élire les 336 députés du parlement fédéral et renouveler les assemblées provinciales du pays.
États-Unis : le Cour suprême sceptique sur l’inéligibilité de Trump. La Cour suprême des États-Unis, “semble disposée à rejeter une tentative visant à exclure Donald Trump du scrutin présidentiel de 2024”, observe le Wall Street Journal. Les sages avaient été saisis par les avocats de l’ex-président après la décision de la Cour suprême du Colorado de le disqualifier pour son rôle présumé dans l’assaut du Capitole en janvier 2021. Mais des juges “des deux bords politiques ont suggéré jeudi que c’est au Congrès et non aux États de fixer les normes avant qu’un candidat à la présidentielle puisse être disqualifié” pour s’être engagé dans une éventuelle insurrection, relève le quotidien conservateur. Plusieurs États tentés de marcher dans les pas du Colorado attendent que la Cour suprême se prononce pour statuer définitivement.